Le chercheur, Rabah Zeghdane, a souligné lundi à Alger, qu’une grande responsabilité incombait aux érudits dans l’orientation de la société et de sa renaissance vers un lendemain meilleur.
Lors d’une conférence au Centre culturel islamique à l’occasion de Yaoum el ilm (journée du savoir) célébré le 16 avril, Rabah Zeghdane qu’une lourde responsabilité incombait aux érudits dans l’orientation de la société et de sa renaissance vers un lendemain meilleur.
Il a insisté à ce propos, sur l’entraide sociale, saluant certaines fondations existant par le passé chargées de réaliser la paix, la quiétude et l’entraide entre les membres de la société comme « el Azzaba » dans la région de Ghardaïa.
Cette association composée d’augustes Chouyoukh de la société avait entre autres missions, la réconciliation, la destruction des mythes, l’enseignement du Coran, la prise en charge de la Zakat et du Waqf et la réalisation de projets économiques.
Le chercheur Rabah Zeghdane a appelé d’autre part, à puiser dans le patrimoine national pour le rétablissement de certaines traditions dont la Touiza qui car représente « un symbole de fraternité et d’entraide sociale ».
Le conférencier a établi enfin, un lien entre la victoire de la révolution contre le colonisateur français et la cohésion sociale et la fraternité qui régnaient au sein de la société algérienne à l’époque, appelant à une renaissance scientifique intellectuelle, culturelle, juridique et sociale avec la participation de l’élite et toutes les autres parties concernées.