Dans le cadre de la lutte contre la criminalité sous toutes ses formes, les éléments de la troisième sûreté urbaine d’Ain Témouchent ont traité une affaire de faux et usage de faux sur document officiel et ce, suite à une plainte déposée par une mère contre son fils pour maltraitance. Malheureusement pour la mère, la plainte s’est retournée contre elle. En effet l’autorité qui a recueilli la plainte a demandé à cette dame en question de présenter le livret de famille pour engager la procédure. A la lecture du document administratif, les policiers s’aperçoivent qu’il s’agit d’une copie. L’enquête par la suite a déterminé que la plaignante s’était remariée après le décès de son premier mari et ‘’circulait’’ avec des duplicatas de deux livrets de famille qui auraient pu être établis par les services de l’état civil autres que celui d’Ain Témouchent. Il a été constaté que l’agent de l’état civil a pris la responsabilité de légaliser les documents sans pour autant demander une déclaration de perte conformément à la réglementation en vigueur. Présentée par devant le procureur de la République les deux ‘’parties’’ ont bénéficié d’une liberté provisoire en attendant l’achèvement de l’enquête.
H. Bouna