C’est un véritable cri de détresse que lance Boualem Medjani, victime d’une erreur médicale. Reçu dans notre journal, ce citoyen de 45 ans demande aux autorités de prendre en charge son cas jugé grave et extrême. Selon son récit, son calvaire a commencé un jour de l’année 2005 quand il s’est présenté devant un chirurgien-dentiste pour l’extraction de ses dents.
Une erreur du dentiste a transformé sa vie en cauchemar et son visage est défiguré depuis. «J’étais heureux, mais depuis ce jour je vis dans un malheur total», a-t-il dit. Pour réparer cette fausse note, Boualem a effectué deux autres opérations mais en vain, puisque son visage est toujours déformé. Il lui faut une intervention très coûteuse à l’étranger, d’ou son appel à une prise en charge.
«Je ne sais pas quelle malédiction m’a frappé», nous a indiqué Boualem Medjani. La victime du service maxillo-facial du CHU Mustapha Bacha nous a fait savoir que la deuxième opération en février 2006 lui a valu trois jour dans le service de réanimation. «J’ai sortir avec des difficultés de parler et avec des difficultés de respiration et une mâchoire déformé», raconte M. Boualem Medjani.
La victime ne peut être traitée en Algérie et nécessite des soins à l’étranger. Selon lui, malgré la formulation de plusieurs demandes de prise en charge pour se soigner, appuyées par les médecins et pas des moindres. Medjani ne cesse de frapper à toutes les portes pour faire entendre raison aux concernés. Les traces de la fatigue et de la peine sont apparues sur son visage défiguré. Boualem garde toujours l’espoir qu’un jour les hautes autorités le prendront en charge.
Makhlouf A.
