Setram gérera le métro d’Alger à partir du mois d’octobre prochain
L’Etusa aura 36% des parts, 15% pour l’EMA (Entreprise métro d’Alger) et les 49% restants seront les biens de la Ratp.
C’est une société mixte au nom de Setram qui gérera le métro d’Alger à partir du mois d’octobre prochain. Le projet est déjà finalisé. Dans cette société, l’Etusa aura 36% ds parts, l’EMA (Entreprise métro d’Alger) 15% et la Ratp 49%, a-t-on appris du directeur des ressources humaines du métro d’Alger. L’information a été confirmée par le directeur général de l’Etusa. Célébrant le cinquantenaire de l’Indépendance nationale, du 6 au 19 septembre, aux Pins maritime à la Safex d’Alger, le secteur des transports fait le point sur le passé, le présent et trace les perspectives d’avenir.
«La presse nationale ne parle que du côté négatif du secteur. Mais on omet souvent le côté positif des réalisations», regrettent de nombreux cadres du secteur que nous avons rencontrés hier aux stands de différentes entreprises du secteur de transport. Enregistrant un déficit énorme en matière de prise en charge des besoins des voyageurs à travers le pays, et ce, à cause de l’élargissement des lignes ferroviaires d’une part et le manque de moyens qui suivent, les cheminots ne font que combler les besoins avec les moyens du bord. S’agissant des moyens qui seront mis en place pour répondre aux besoins du transport ferroviaire interwilayas, les responsables du réseau de l’exploitation des chemins de fer (Sntf), ont eu du mal à expliquer la défaillance. «Il y a des choses qui dépassent nos compétences et responsabilités, même si nous pouvons faire mieux», nous dit-on.
L’insatisfaction des voyageurs à tous les niveaux, au point de voir des clients se lever de leurs places, au profit d’autres qui ont réservé avant eux est une réalité sur laquelle bon nombre de familles avec leurs enfants ont cédé pour éviter le pire à l’intérieur des wagons.
L’acquisition de matériel neuf est le seul moyen qui puisse répondre aux besoins de la population surtout pour une meilleure qualité du transport.
En effet, évoquant le programme d’investissement du secteur du transport ferroviaire, les responsables du stand des cheminots annoncent d’importants moyens qui vont renforcer les structures de la Sntf. Il s’agit notamment de l’acquisition de 17 autorails grandes lignes, 30 automotrices électriques grandes lignes, 30 voitures couchettes pour les trains de nuit, et ce, rien que pour le transport des voyageurs sans compter les trains de marchandises. Sur un autre plan, le responsable des cheminots lance un appel pour lutter contre ces délinquants qui jettent des pierres au passage des trains. «Une seule vitre cassée est remplacée par plus de 9000 DA, à cause d’un voyou qui ignore l’importance des choses», déplore-t-il.
L’autre entreprise de taille, à savoir l’Etusa, revient de très loin après une longue agonie durant les années 90. «On oublie souvent les étapes que nous avons surpassées durant plusieurs années», regrette Krim Yacine directeur général de l’Etusa qui répond au mouvement des travailleurs qui protestent contre leur exclusion, tout en reprochant à la presse de n’écouter qu’une seule partie. «Il faut connaître la réalité que nous vivons au sein de l’entreprise Etusa, au lieu de se contenter de n’écouter qu’une seule partie», dit-il tout en révélant qu’une plainte à été déposée contre les travailleurs de l’Etusa qui ont appelé à la grève au début du mois de mai dernier. L’Etusa est en train de faire face à des personnes qui veulent nuire à l’image et au développement de la société, selon M. Krim. Plus d’une trentaine d’entreprises étatiques tous transports confondus, exposent leurs réalisations et font part de leur projet d’avenir jusqu’au 19 du mois de septembre à la Safex à Alger.