Une entreprise bangladaise veut investir en Algérie dans la construction navale

Une entreprise bangladaise veut investir en Algérie dans la construction navale
DR

L’Algérie continue d’attirer les investisseurs étrangers désireux de profiter de son potentiel industriel et maritime. Ce dimanche, l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI) a reçu, au siège de l’institution, une délégation de la société KSBL (Khulna Ship Builders Limited), un groupe bangladais reconnu pour son expertise dans la construction et la réparation de navires.

Lors de cette rencontre, les représentants de KSBL ont présenté un projet d’investissement majeur visant la mise en place d’un complexe dédié à la fabrication et à la maintenance de navires en Algérie, notamment ceux destinés à la pêche maritime.

🟢 À LIRE AUSSI : Commerce interafricain : l’Algérie passe à l’action après les accords signés lors de l’IATF 2025

Ce projet, s’il voit le jour, marquera une première coopération industrielle de ce type entre l’Algérie et le Bangladesh dans le secteur naval, un domaine stratégique pour le développement du littoral algérien et la modernisation de la flotte nationale.

L’entreprise bangladaise a exprimé son souhait de faire de l’Algérie une base de production régionale, capable non seulement de répondre aux besoins du marché national, mais aussi de servir de plateforme d’exportation vers les pays africains et méditerranéens.

L’Algérie, une destination attractive pour les investisseurs étrangers

Ce partenariat potentiel s’inscrit dans la stratégie nationale de diversification économique et de valorisation du potentiel maritime du pays, alors que le gouvernement multiplie les initiatives pour moderniser le secteur de la pêche et renforcer les infrastructures portuaires.

🟢 À LIRE AUSSI : Hydrocarbures et mines : vers un partenariat renforcé entre l’Algérie et l’UE

L’Agence algérienne de promotion de l’investissement a, de son côté, réaffirmé son engagement à accompagner les investisseurs étrangers dans leurs démarches administratives, logistiques et techniques, tout en facilitant la concrétisation de projets structurants créateurs d’emplois et de valeur ajoutée.

Cette rencontre illustre également l’ouverture croissante de l’Algérie aux partenariats internationaux de haute valeur technologique, notamment dans les secteurs de l’industrie lourde, de l’énergie et de la mer.

Si ce projet aboutit, il pourrait représenter une avancée significative pour la filière navale nationale, en favorisant le transfert de savoir-faire, la formation de main-d’œuvre qualifiée et la création d’un tissu industriel complémentaire autour des ports algériens.

🟢 À LIRE AUSSI : Industrie : Ce géant mondial de la tech se tourne vers le marché algérien