Une enquête menée conjointement par le journal australien The Age et le HuffPost américain et relayé par la filiale algérienne de ce dérnier, révèle l’implication de hauts dirigeants de la compagnie étatique Sonatrach dans un scandale de corruption mondial.
En effet, des dirigeants des géants coréens Samsung et Huyndai ont payé des pots-de-vin de plusieurs millions de dollars pour obtenir des contrats en Algérie, révèle ce vendredi 1er avril 2016 une enquête mondiale sur la corruption dans le secteur des hydrocarbures.
Selon la même enquête, des hauts dirigeants de la compagnie étatique Sonatrach, sans pour autant donner de noms, ont perçu des commissions pour faciliter l’obtention du contrat de 600 millions de dollars pour rénover la raffinerie d’Arzew, accordé à Hyundai en 2008, ainsi que celui de la modernisation de la raffinerie de Skikda, accordé à Samsung en 2009 pour une valeur de 1,2 milliards de dollars.
Ces nouvelles révélations peuvent contraindre les instigateurs de la réhabilitation de l’ancien ministre de l’énergie de 1999 à 2010, déjà cité dans les scandales de Sonatrach I et II, à attendre si cette affaire vire à un Sonatrach III.