L’équipe nationale de football tient son entraîneur. Ce sera, comme annoncé samedi dernier sur ces mêmes colonnes, le Bosniaque Vahid Halilhodzic. La FAF a fait son choix, le Bosniaque devient le dixième entraîneur étranger de l’équipe algérienne.
On attend de lui de qualifier l’équipe nationale à la Coupe d’Afrique des Nations 2013, mais aussi et surtout à la prochaine Coupe du monde qui aura lieu au Brésil en 2014. Maintenant que la sélection a son coach, il reste à la Fédération de passer à une autre étape, autrement plus importante celle-là. Celle de mettre en place une DTN. C’est là un des chantiers les plus intéressants aujourd’hui, c’est d’installer un directeur technique national. Ce dernier devrait être choisi parmi les entraîneurs ayant une longue expérience et un vécu sur le terrain. Ce poste est stratégique de par son importance, en ce sens où il lui incombe de mettre en place la politique globale du développement de la discipline. Le poste étant vacant depuis de longs mois (Boualem Laroum n’y est qu’intérimaire), maintenant, il devient impératif de mettre à ce poste un homme qui devra lui-même s’entourer d’une équipe de techniciens qui auront pour principale tâche de mettre sur pied une stratégie technique pour toutes les équipes nationales des U13 jusqu’en équipe A.
La vacance de ce poste important dans l’organigramme de la Fédération n’a que trop durer. Aujourd’hui, il devient urgent de pallier à cela. Et la direction technique nationale ne devrait pas être le seul chantier de la Fédération pour mettre à niveau l’équipe nationale. Un stade pour domicilier les Verts est plus que nécessaire. Si l’on arrive à se payer un entraîneur à coup de milliards, on devrait avoir un brin de lucidité pour mettre un stade digne à la disposition de l’équipe nationale. Il serait malheureux de voir les Verts errer de ville en ville pour trouver une enceinte qui les accueille.
M. O.
