Plus de 50 terroristes ont été tués dans des opérations des forces de sécurité en Kabylie. Parmi eux, plusieurs émirs de katibate et de sériate qui sont mis hors d’état de nuire. La pression des forces de sécurité et la mobilisation citoyenne des habitants de cette région,concourent à un même objectif, celui de débarrasser toute la région de Kabylie des hordes sanguinaires.
La grande offensive déclenchée par les éléments de l’Armée nationale populaire (ANP) depuis jeudi dernier contre le terrorisme résiduel dans la région de la Kabylie sera-t-elle le début de la fin des groupes terroristes qui écument depuis de longues années cette partie du territoire national ? Depuis janvier dernier, les groupes terroristes sont sous la pression des forces de sécurité.
Selon les décomptes faits par la presse et les bilans des opérations de ratissage rendus publics, plus de 50 terroristes ont été tués dans des opérations des forces de sécurité en Kabylie. Parmi eux, plusieurs émirs de katibate et de sériate qui sont mis hors d’état de nuire.
La pression des forces de sécurité et la mobilisation citoyenne des habitants de cette région qui n’acceptent plus le diktat que leur imposent les groupes armés, concourent à un même objectif, c’est celui de débarrasser toute la région de Kabylie des hordes sanguinaires qui ont élu domicile en ces lieux à la faveur des conditions géographiques et la morphologie du terrain qui leur sont favorables.
Les groupes ont l’aisance et la capacité de se mouvoir à l’intérieur des territoires qui forment la Grande Kabylie. La population de ces régions voit désormais d’un mauvais œil la présence de ces «intrus» qui la terrorisent à longueur d’année.
La volonté affichée des pouvoirs publics de finir avec l’hydre trouve toute son expression avec le déploiement de gros moyens et la mobilisation en grand nombre d’éléments de l’ANP à l’occasion de ce ratissage d’un large périmètre de cette région. Ainsi, la main de fer dans un gant de velours y est pleinement appliquée. Ceux qui ont refusé la main tendue pour se repentir n’ont d’autres alternatives aujourd’hui que de déposer les armes ou la mort les guette.
Ils n’ont pas d’autres choix face à la volonté clairement exprimée des autorités du pays de poursuivre la lutte contre le terrorisme jusqu’à son éradication pour assurer les conditions d’un développement socio-économique durable du pays. L’enjeu est à ce prix.
Il ne saurait y avoir un développement du pays sans le retour à la paix et à la stabilité, une condition sine qua non à remplir pour rendre attractifs et amener les potentiels investisseurs à traduire sur le terrain leurs projets pour le bien de tout le pays. Un défi à relever et qui est dans la capacité des forces de sécurité. Ce n’est qu’une question de temps et il ne sera pas éternel.
Sadek belhocine