Une dizaine d’agents communaux relevés de leurs fonctions pour manquement à leurs obligations Le laisser-aller dorénavant banni…

Une dizaine d’agents communaux relevés de leurs fonctions pour manquement à leurs obligations Le laisser-aller dorénavant banni…

Un homme averti en veut deux, ce proverbe s’appliquera dorénavant à l’ensemble des responsables, ainsi que les agents de l’état civil, dont dix (10) viennent d’être renvoyés dans la commune d’Oran, après s’être fait épingler par le rapport d’une commission d’inspection fraîchement installée.

Cet organe qui est opérationnel depuis le début de l’année en cours, est composée de cadres de l’administration locale dont sept (7) ont été appelés par la wilaya en renfort, avons-nous appris en marge de la réunion qui a regroupé hier le wali d’Oran, le Directeur de la réglementation et des affaires générales (DRAG), le Directeur de l’administration locale (DAL), les chefs des 9 daïras. La mission des inspecteurs est d’organiser des visites inopinées aux services de l’état civil mais surtout au niveau des 90 antennes



administratives que compte la wilaya d’Oran. Tout en se mêlant aux citoyens anonymement, ils sont appelés à relever toute anomalie et transgression contraires aux nouvelles recommandations visant à lutter contre la bureaucratie. «La wilaya a fait appel à 7 cadres venus de l’extérieur de la wilaya, donc parfaitement inconnus par les employés au niveau des communes de la wilaya, ceci garantira l’effet de surprise», a indiqué le DRAG. De son côté, le wali d’Oran, M. Abdelghani Zaâlane, a déclaré que: «Le but des ces commissions d’inspection est de lever le voile sur les entraves humaines ou techniques qui retardent le projet de l’amélioration des prestations de nos services de l’état civil et les sanctions ne se feront pas attendre».

Il est à noter que dans le cadre des procédures visant à la modernisation du service public, figure l’annulation de bon nombre de documents qui alourdissent les dossiers administratifs, notamment la suppression de l’enquête de la police de la procédure de délivrance du passeport, dont la validité a également été revue à la hausse passant de 5 à 10 ans. Cependant, les excès de zèle de certains agents administratifs et anciens réflexes persistent à aller à l’encontre des ambitions affichées par la tutelle.

S. Messaoudi