Les autorités russes ont confirmé vendredi qu’une adolescente daguestanaise, Djennet Abdourakhmanova, était l’auteur d’un des deux attentats suicide qui ont fait lundi 40 morts dans le métro de Moscou.
«Au cours des expertises médico-légales et génétiques et pendant les procédures d’identification, il a été établi que Djennet Abdourakhmanova, originaire de la république du Daguestan, née en 1992, a actionné l’engin explosif à la station Park Koultoury», indique le comité d’enquête du parquet russe dans un communiqué.
Selon le comité antiterroriste de Russie, qui coordonne les actions de plusieurs ministères et est présidé par le directeur du FSB, Alexandre Bortnikov, Djanet (ou Djennet selon les versions) Abdourakhmanova vivait à Khassaviourt, dans l’ouest du Daguestan. Cette république instable a aussi été frappée mercredi par un double attentat suicide qui a fait 10 morts et les dirigeants russes ont indiqué que les deux affaires étaient sans doute liées.
La presse russe avait déjà rapporté vendredi que Djennet Abdourakhmanova, veuve d’un rebelle du Caucase du Nord tué lors d’une opération spéciale le 31 décembre, avait été identifiée comme l’une des deux kamikazes du métro de la capitale russe. L’enquête se poursuit «pour établir l’identité de la deuxième kamikaze, ainsi que des organisateurs et des commanditaires des actes terroristes», ajoute le comité d’enquête du parquet dans son communiqué.
Une source des forces de l’ordre citée par Interfax a par ailleurs indiqué vendredi qu’un appartement loué par des complices des kamikazes avait été découvert à Moscou.