Jeudi dernier, les responsables de la Fédération égyptienne ont été convoqués par la FIFA pour une dernière audition dans la fameuse affaire de caillassage du bus de l’équipe d’Algérie.
Vous allez sûrement me dire que c’est hallucinant cette manie de faire traîner en longueur un dossier aussi simple que celui-là.
Et puis entre nous… ces messieurs de Zurich que vont-ils apprendre de plus que ce que le monde entier sait déjà, avec images, bris de glaces et hémoglobine à l’appui ? A moins qu’ils n’aient l’intention de compter les cailloux qui ont été lancés et vérifier leur poids et leur taille afin de voir s’ils correspondent vraiment aux pièces à conviction produites par les deux «security officers» qui ont été dépêchés au Caire pour le match en question.
On est, mes amis et moi, en pleine histoire du petit poucet et de ses cailloux providentiels qui lui ont permis de retrouver son chemin tout comme Zaher et son gang ont toujours trouvé les voies les plus subtiles et complaisantes qui mènent à Zurich.

Là où les atermoiements s’enchaînent comme au rythme des tournées qui défilent dans une auberge espagnole, car même si à la FIFA on laisse entendre que c’est la dernière audition des responsables du football égyptien, ça me rappelle quand même aussi cette formule : «Une dernière pour la route» qui est inévitablement toujours suivie d’une avant-dernière…