Une convention de partenariat entre Algérie-Poste et le Groupe La Poste

Une convention de partenariat entre Algérie-Poste et le Groupe La Poste
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Algérie-Poste et le Groupe français La Poste ont signé lundi à Alger une convention de partenariat portant notamment sur un échange d’expertises, de développement des compétences et la création de transferts financiers.

L’accord, signé dans le cadre de la visite en Algérie du Premier ministre français Jean-Marc Ayrault, porte également sur « l’échange d’intérêts, le prolongement de la coopération dans le domaine des services postaux et financiers postaux, le partenariat dans les métiers de la poste et du courrier et enfin, sur les opérations de gestion, la limitation et le suivi des dépenses », est-il stipulé dans le contrat.



En vertu de ce contrat, conclu en présence de la ministre de la Poste et des technologies de l’information et de la communication, Zohra Derdouri et le ministre français du Redressement productif, Arnaud Montebourg, la partie française s’engage « à contribuer au développement des services en Algérie à travers le transfert de ses connaissances vers Algérie-Poste », précise le document.

D’une validité d’une année, le cadre juridique de cet accord sera déterminé ultérieurement entre les deux parties qui s’engagent, selon les clauses du document, à « respecter les chartes nationales et internationales » dans le domaine de la Poste, est-il aussi explicité.

« Nous avons exposé un ensemble de projets réalisés en Algérie qui pourraient éventuellement renforcer la collaboration entre les deux pays à travers une participation active et dynamique des deux parties. Nous avons beaucoup d’espoirs d’aboutir à des projets communs qui seront réalisées dans un futur très proche », a déclaré à la presse la ministre Zohra Derdouri, peu avant la signature de l’accord de partenariat.

Mme. Derdouri a fait savoir, par ailleurs, que les « portes demeurent ouvertes » pour une éventuelle « intégration » de sociétés algériennes avec leurs homologues françaises, et ce, après évaluation des « avantages » et des « conséquences » d’une telle association, a-t-elle précisé.

« L’Algérie et la France sont les deux grands pays qui structurent la Méditerranée, on s’est trop éloignés les uns des autres alors qu’il y a un pont humain permanent entre les deux pays. La France et l’Algérie doivent s’installer sur des relations très puissantes sur le plan technologique, industriel et évidemment politique », a déclaré, de son côté, le ministre Arnaud Montebourg.

Il a ajouté, s’agissant du domaine de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, qu’il existait « un nombre de questionnements communs », citant celui de la lutte contre la fracture numérique que même la France « n’a pas encore résolu ».

Il a également noté que « la demande de coopération est une demande de mise en commun d’expériences et d’idées et d’investissements ».

« Les entreprises qui ont fait le déplacement à Alger ont des réponses technologiques à des besoins de société. Tout cela demande un travail de longue haleine, je suis très content de cette visite car il y a beaucoup de confiance dans de nombreux domaines », a-t-il conclu.