Entre 1 500 et 2 000 personnes venues de différentes régions d’Algérie ont assisté le 18 mars 2011 à un meeting organisé à la salle Atlas à Alger par l’Alliance nationale pour le changement (ANC).
Il s’agit d’une coalition islamo-nationaliste de partis (El Islah, Mouvement pour le changement, Rassemblement national républicain…), d’associations (Ligue des associations de la société civile…) et de personnalités telles que Ahmed Benbitour, un ancien Premier ministre d’Abdelaziz Bouteflika, Tahar Benbaibech qui dirigea l’Organisation nationale des enfants de chouhada avant de devenir, au milieu des années 1990, Secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), le parti de l’actuel Premier ministre Ahmed Ouyahia.
Tous les intervenants ont réclamé un changement du système et non le départ de quelques personnes qui le représentent.
L’ancien numéro deux du FIS-dissous, Ali Belhadj, était présent dans la salle avec quelques partisans qui demandèrent sans succès à ce qu’il prenne la parole.
Certains observateurs de la scène politique se sont demandé si cette tentative de la part de quelqu’un qui est officiellement interdit d’activité politique ne relevait pas d’une volonté des autorités de brandir une nouvelle fois l’épouvantail islamiste.