Une centaine de participants prend part à la 14ème université de printemps de l’audit social ouverte mercredi à Aïn el Turck (Oran) sous le thème « Audit du management des ressources humaines dans un contexte de changements et de responsabilité sociétale ».
Cette rencontre, à laquelle prennent part des participants de Tunisie, du Maroc, de France, du Canada, du Mexique et l’Inde est co-organisée par la faculté des sciences économiques d’Oran, l’association d’audit social Algérie et l’institut international d’audit social en partenariat avec la fondation allemande « Hanns Seidell Maghreb ».
Le représentant de cette fondation, Djamil Hayder, a indiqué, dans son allocution d’ouverture, que l’entreprise maghrébine « a une responsabilité sociale, non seulement envers ses employés en leur garantissant de bonnes conditions de travail par le respect des normes, une rémunération adéquate, une bonne formation mais aussi à l’égard de la société, en préservant l’environnement et en diffusant des produits de qualité ».
Le président de l’association de l’audit social (AASA Algérie), Yacine Foudad, a affirmé, pour sa part, que le « développement de la responsabilité sociétale de l’entreprise (RSE) a permis de disposer d’une norme internationale en la matière, l’ISO 26000, que notre pays a officiellement adopté en novembre 2011 ».
« Même si cette norme n’est pas certifiable, pour une première phase,elle engage, toutefois, l’ensemble des parties prenantes internes et externes de toutes les organisations de manière à développer une triple dimension permettant de concilier l’économique, le social et l’environnement », a expliqué M. Foudad qui est également formateur consultant et auditeur.
Le président de l’AASA Algérie a encore signalé que l’audit social « n’a pas de finalité répressive ou disciplinaire mais contribue pleinement à la réduction des dysfonctionnements sociaux et des risques encourus par le management en général et la gestion des ressources humaines en particulier ».
L’audit social, outil de pilotage de la gestion des ressources humaines qui a considérablement évolué ces dernières années, permet aux dirigeants, selonune logique d’anticipation de mutations de l’environnement, de prendre en compte les attentes de leurs employés en matière de ressources humaines et d’adapter le changement attendu, ont expliqué des participants à cette rencontre de deux jours, insistant sur l’intérêt à accorder à la qualité, la compétitivité desentreprises et l’humanisation de l’économie face à « la financiarisation excessive et la recherche effrénée du profit ».