L’Algérie accédera au statut de pays émergent, en 2030
Cette équipe est composée de 15 chercheurs du centre d’Oxford Policy Management, du Cread et de cadres du secrétariat d’Etat.
Le secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre chargé de la Prospective et des Statistiques, ne se fait pas de doutes: il estime que l’Algérie accédera au statut de pays émergent, en 2030. Contacté par nos soins,le secrétaire d’Etat chargé des Statistiques et de la Prospective, Bachir Messaitfa a soutenu que son département a établi une véritable politique économique en partant de statistiques fiables. «Les services du secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre ont organisé, une journée sur le lancement des travaux de l’étude sur l’évaluation de la cohérence des programmes nationaux de protection sociale non contributive», a-t-il dit. Il faut dire que le problème des statistiques a été le ventre mou de notre économie. Un flou total règne sur ce plan si bien que des institutions internationales et des entreprises étrangères de grande envergure ont été surprises d’un manque flagrant d’études et de statistiques fiables dans les divers segments de l’économie. «En fait, les projets d’études, des projets de recherches et les institutions existent, elles se défoncent sur le terrain mais c’est la volonté politique» qui fait défaut, se plaint un responsable parlant sous l’anonymat.
Pour M.Messaitfa, cette étude entre dans le cadre de la coopération avec le bureau de l’Unicef en Algérie pour l’année 2013, ce qui permettra au gouvernement de disposer à terme des options pratiques pour une protection sociale cohérente et efficiente. «Une équipe composée de 15 chercheurs relevant du centre d’Oxford Policy Management, du centre de Recherches en économie appliquée et développement et de cadres du secrétariat d’Etat, est chargée de la conduite de cette étude», souligne M.Messaitfa, en ajoutant que cette journée a vu la participation du comité de pilotage, composé de représentants de l’ensemble des ministères et institutions nationales concernés par la protection sociale, des centres de recherches, OPM et Cread, et de l’Unicef. M.Messaitfa révèle les importants points de sa stratégie en indiquant quelques-uns «La mission de notre institution consiste en cinq points essentiels, la proposition des politiques nécessaires à l’équilibre économique, l’évaluation des politiques publiques, une politique de cohérence sociale, la modélisation de l’économie.. Etc.» Il a résumé la définition d’un modèle macroéconomique à l’horizon 2030 et l’anticipation des chocs. M.Messaitfa à abordé la problématique de la pluralité des centres de production de l’information, qui embrouille l’authenticité du chiffre et donne l’impression que l’information est soumise à un important facteur de dispersion, si on ajoute à tout cela les chiffres présentés par les centrales étrangères et les comptes-rendus internationaux «nous pouvons comprendre l’opinion du citoyen. Pour dépasser cette problématique, nous oeuvrons au lancement d’un nouveau procédé national de statistiques qui emmagasine des identifiants unifiés des agents économiques et sociaux et met en relief une méthode référentielle dans les statistiques, avec un contenu fiable qui met en valeur et reflète une image complète de la réalité économique et sociale, statistiquement parlant.»
Par ailleurs, et dans le domaine de la coopération et des échanges le secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre, expose que son secteur assure la représentation du secteur aux activités des organisations et organismes régionaux et internationaux ayant compétence dans les domaines de la prospective et des statistiques, «Nous oeuvrons au développement de la coopération bilatérale et multitraitement dans son domaine de compétence», souligne-t-il. Messaitfa a également proposé des recommandations concrètes, positives et qui peuvent être des solutions intelligentes dans le domaine en question..
En outre, le programme «Ameco», appui au management de l’économie – en Algérie, sur financement européen, a pour objectif général d’améliorer l’information économique et, ainsi, contribuer à faciliter la prise de décision par un appui en matière de statistiques d’outils et de méthodes de suivi, d’analyse et de prévision, et par un soutien aux démarches de prospective et d’évaluation, ainsi qu’à améliorer la capacité de gestion des grands programmes, le MTP étant pris comme «cas d’école»