Une année après l’enlèvement du Français Hervé Gourdel, guide de haute montagne, le 21 septembre 2014, dans le Djurdjura et décapité trois jours après par un groupe terroriste se proclamant de l’Etat islamique (EI), le mouvement pour la cause de la garde communale et des victimes du terrorisme lui a rendu un hommage hier matin à Tikjda.
«Puisse cette journée maintenir vivant le souvenir et le sacrifice de ce guide de haute montagne et nous inviter à construire une mémoire partagée, une prise de conscience et un devoir de vérité et de vigilance. Ce moment est une occasion de dénoncer le chaos planifié visant à mettre en faillite toute une région reconnue pour l’esprit hospitalier de ses habitants, sa culture ancestrale faite d’amitié, de paix, de tolérance et du vivre ensemble», a-t-il ajouté.
De son côté, Boukamoum Hamza, l’un des accompagnateurs d’Hervé Gourdel, a dit que «ce guide est venu découvrir le Djurdjura pour nous apprendre beaucoup de choses, mais les terroristes criminels l’ont lâchement assassiné».

Le corps d’Hervé Gourdel avait été retrouvé le 15 janvier dernier dans la commune d’Akbil à Tizi Ouzou, soit plus de trois mois après son enlèvement et décapitation.