Les exécutifs communaux issus des dernières élections communales sont en cours d’installation à travers tout le pays. A Alger, les choses sont visiblement en train de mal tourner pour le FLN, dans les communes où aucune majorité n’est dégagée.
C’est le cas dans la commune emblématique de Sidi M’hamed (Alger), un bastion traditionnel du FLN qui change de main. Pourtant, le maire sortant Mokhtar Bourouina est arrivé en tête en arrachant huit sièges. Une majorité relative qui ne lui permettait pas de diriger seul.
Le jeu des alliances s’est fait au détriment du FLN qui perd ainsi une mairie qui fait presque partie de son patrimoine historique. Et c’est Nacer Eddine Zinasni, qui a conduit la liste du MSP (6 sièges) qui est élu à la faveur du report des voix des FFS 3 sièges, RND 3 sièges et Jil Jadid 3 sièges.
Ces quatre partis ont contracté une alliance pour barrer la route au FLN qui, malgré sa majorité relative, passera dans l’opposition. Le nouveau maire, pour sa part, a promis de « travailler avec tout le monde ».
Mais la question que tout le monde se pose est de savoir si cette alliance un peu baroque va résister à l’épreuve des faits, en l’occurrence le moment où des décisions seront prises en rapport avec l’identité politique des partis alliés.