Ce week-end a été très chargé pour plusieurs partis politiques dont certains sont entrés en conclave pour se positionner à la veille des prochaines présidentielles.
Il est à noter que jusqu’hier, il y a quatre candidats connus pour l’échéance de 2014 en l’occurrence, Ahmed Benbitour, Djilali Sofiane, Moussa Touati et Yasmina Khadra.
Dans ce contexte, les Islamistes peinent à trouver un candidat consensuel, c’est le cas aussi de ce qui est appelé le pôle démocratique comportant dix neufs formations politiques, alors que d’autres essayent au moins de régler leur crise interne. Depuis vendredi dernier, le Mouve-ment de la société pour la paix (MSP), est entré en conclave dans le cadre d’une réunion de son Conseil consultatif. Il s’agit de trancher la position du parti quant aux prochaines présidentielles.
On apprend que trois choix sont au menu des discussions. En premier, il est proposé de participer à la prochaine élection avec un candidat du parti, un choix qui serait largement soutenu surtout que les tentatives de la direction actuelle de rassembler le courant islamiste autour d’un candidat commun, n’ont pas abouti.
Il s’agit là, du deuxième choix posé sur la table de discussions des membres du madjliss Echoura. Comme troisième choix, certains cadres du parti proposent de soutenir, le candidat de ce qui est appelé » opposition « . Ces deux derniers choix semblent très écartés et celui de présenter Abderezak Mokri, président du parti comme candidat du MSP, serait le choix de la majorité, même si certains craignent l’effet du recul qu’a connu le Mouvement durant ces dernières années.
Au niveau du Rassemblement national démocratique (RND), l’importance est donnée au souci de réussir le cinquième congrès du parti programmé le 24 décembre prochain. Après les congrès régionaux, une rencontre des militantes du RND, a eu lieu hier au siège du parti à Alger, en absence de Bensalah qui a été pris par d’autres engagements.
Dans son message, Bensalah a invité ses cadres à se préparer déjà » à l’après-congrès « . « Le parti doit être prêt afin de contribuer à la réussite de l’échéance présidentielle « . Selon le message adressé aux militantes du parti Bensalah dira: » en 2014 le discours du parti sera en parfaite cohérence avec ses choix et ses principes « . Il a estimé que le président Bouteflika consacre la » stabilité et la sécurité », appellant toutes les forces nationales à soutenir » ce choix » avant de rappeler les » réalisations historiques » du Président en faveur de la femme algérienne.
Du côté du parti des travailleurs, la secrétaire générale du PT, Louisa Hanoune, est candidate pour sa propre succession à la tête du parti dans le cadre des travaux du 7ème congrès, débutés vendredi dernier. Mme Hanoune est à la tête du PT depuis sa création en 1990.
En se prononçant sur la prochaine présidentielle, Mme Hanoune souligne que cette démarche doit être « exclusivement » algérienne, car elle s’inscrit dans un contexte de « guerre régionale de chaos qui encercle l’Algérie ». A cet égard, elle a proposé plusieurs conditions dont la « liberté de candidature » afin de garantir un scrutin « libre », « irréprochable » et « incontestable ».
Le parti de Tadjamou Amal jazair (TAJ), qui est en phase finale de la mise en place des ses structures au niveau national, ne ménage aucun effort pour se faire connaître. D’ailleurs, son Président Amar Ghoul, était vendredi à Tizi Ouzou, puis Blida. A Blida, il dira que la prochaine élection présidentielle, prévue en avril 2014, représente, une opportunité aux Algériens pour faire avorter les complots visant à déstabiliser le pays et réaffirmer leur attachement aux acquis de la réconciliation nationale.
Par Nacera Bechar
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