Certains commencent à s’y mettre par contre d’autres ont demandé à leurs tutelles respectives de procéder à leur mutation. Les plus honnêtes ont tenu le coup aux questions crues et mis du temps pour se mettre dans la partie. Il y a même ceux qui ont demandé à partir à la retraite. Il bouscule les retardataires et les tardifs. C’est pratiquement une révolution qu’il est en train de mener. Tout en restant dans un cadre légal, il n’hésite pas à prendre les décisions qui paraissent pour certains «osées» mais en général justes. Il ne recule devant rien lorsqu’il s’agit de prendre les décisions nécessaires. C’est ce genre de comportement qui apparemment va mettre en branle la machine et encourager les investisseurs à s’installer à Djelfa. En moins d’un trimestre depuis qu’il soit nommé : il a mis de l’ordre à la Direction de la réglementation et de l’administration générale. Ce qui fut une leçon pour le reste des dirigeants latents. La machine se met en branle. Le DRAG se met en congé de maladie. Le travail mal accompli a été difficilement corrigé et remis sur les rails concernant les élections locales. Les listes truffées de repentis furent rattrapées in extremis. C’est pour dire la personnalité de Guenfaf. Faire démarrer la machine de l’investissement à Djelfa, où tous ses prédécesseurs n’avaient pas eu le tact de le faire relève des grands défis et de la carrure d’hommes d’Etat. Cela se fait. En moins d’un mois, un diagnostic vient d’être établi. Un état des lieux précis maîtrisé connu presqu’au moindre détail. Les assiettes de terrain acquises pour certaines depuis plus de quinze ans, comme nous l’avions publié dans l’une de nos précédentes éditions : «Sur les 598 agréments attribués seuls 36 projets ont abouti. Soit 562 personnes ou sociétés qui ont bénéficié d’agréments et de foncier industriel n’ont pas démarré leurs projets depuis 10 ou 15 ans.» Certains de ces terrains ont changé de main plusieurs fois toujours dans l’espoir d’une hypothétique spéculation. Aujourd’hui en cette zone sur les murs de clôture des terrains attribués, il y a des tags «à vendre» avec un numéro de téléphone. Parfois c’est le même numéro de téléphone sur plusieurs murs. Cette réaction en est la preuve que les choses deviennent sérieuses et que le sauve qui peut ou bien sauver les meubles semble se confirmer de jour en jour. La douleur devient à chaque matin plus forte pour les intrus. Surtout depuis que les investisseurs qui ont travaillé et fournis les efforts ont reçu leurs titres de propriété ce dimanche. Des actions vont être engagées en justice contre ceux qui s’opposeront à la loi. A plusieurs reprises, Guenfaf avait lancé des avertissements en direction des 562 bénéficiaires de terrains de lancer leurs projets ou de restituer les terrains qu’ils ont acquis pour l’investissement qu’ils ont demandé. Lors de la réunion de l’exécutif à laquelle la presse a été conviée, il ordonna au directeur des domaines, à l’inspecteur général et au secrétaire général de la wilaya de procéder à la démarche d’abord d’accord à l’amiable ensuite par voie de justice en référé au cas où les pourparlers n’aboutiraient pas.
