Un violent séisme a ébranlé,hier,la wilaya de Blida,Panique dans l’algérois

Un violent séisme a ébranlé,hier,la wilaya de Blida,Panique dans l’algérois

Heureusement, il y a eu plus de peur que de mal

Les habitants de la wilaya d’Alger ont été sortis brutalement de leur sommeil, hier, suite au violent tremblement de terre qui avait ébranlé, aux alentours de 4h, la région de Blida.

La terre a encore tremblé, hier, en Algérie. Cette fois-ci, c’est la wilaya de Blida qui a été fortement ébranlée, suite à une secousse tellurique de magnitude 5,1 sur l’échelle ouverte de Richter, qui en compte 9.

Fort heureusement, on ne dénombre qu’une vingtaine de blessés, 19 selon un premier bilan établi par la direction de la Protection civile, tous issus des localités proches du lieu de l’épicentre.

En effet, 17 d’entre eux ont été secourus dans la localité de Magtaâ Lazreg relevant de la commune de Hammam Melouane. «90% des habitations des localités de Megtaâ Lazreg, El Bordj et Hammam Melouane ont été affectés», a indiqué à l’APS, M.Yazouzi, observant, néanmoins, qu’il s’agit de «constructions ‘relativement précaires » remontant à l’année 1957». «Celles-ci sont devenues inhabitables à cause des fissures enregistrées, d’où le risque d’effondrement total en cas d’éventuelles répliques», a-t-il ajouté.

Pour prendre en charge les familles sinistrées, 1.000 décisions d’aides pour la réhabilitation des habitations endommagées par le séisme ont été signées et envoyées à la wilaya, a indiqué le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme,

M.Abdelmadjid Tebboune.

Ces aides, d’une valeur de 700.000 DA chacune, seront réparties sur l’ensemble des localités touchées par le séisme (300 pour Magtaâ Lazreg, 300 pour Hammam Melouane, 300 pour Bouinan et 100 pour Tabainet), a expliqué le ministre, en marge d’une visite qu’il a effectuée sur les lieux du sinistre Pour sa part, le responsable de la cellule de communication, le lieutenant Adel Zraimi a indiqué que dans le lot figurent une dizaine de personnes qui ont contracté des blessures légères, dont 6 ont été évacuées vers la polyclinique de Bougara. Très choquées, à la suite de cette violente secousse, 7 femmes ont été, également, secourues par les éléments de la Protection civile, dépêchés sur les lieux.

Le seul cas jugé vraiment préoccupant, concerne un habitant de la commune de Oued Yaich qui a fait une chute de la terrasse de son habitation et qui a nécessité son transfert d’urgence vers l’hôpital.

A Bouinan, un citoyen de cette localité qui a été blessé à la tête, à la suite de l’effondrement d’un mur a, lui aussi, été évacué vers l’hôpital pour subir les premiers soins.

M.Zraimi a confié qu’une unité composée de 5 médecins tous appartenant à ce corps constitué, a été installée à Megtaa Lazreg pour prendre en charge les citoyens de cette localité.

Il n’y a pas que la région de Blida, les habitants de la wilaya d’Alger ont, eux aussi, été rudement secoués. Surpris dans leur sommeil, beaucoup ont été pris de panique à la suite de cette violente secousse qui a été ressentie un peu partout.

Particulièrement au niveau de la capitale où certains habitants se sont précipités, aussitôt, dehors pour éviter que le plafond ne leur tombe sur la tête.

Traumatisés, d’autres n’ont pu contenir leur peur, en poussant des cris entendus plusieurs lieux à la ronde. Surtout que la secousse a été particulièrement violente? Même si elle n’a duré qu’une vingtaine de secondes, pour les citoyens, les vingt secondes semblaient une éternité et ce n’est que lorsque la secousse a cessé que le calme est revenu. Mais la plupart qui étaient encore sous le choc, n’ont pu retrouver le sommeil et ont passé le reste du temps à discuter entre eux jusqu’au petit matin.

D’ailleurs, les discussions ont toutes tourné autour du tremblement de terre, que ce soit au travail ou dans les rues. Il reste à se demander, maintenant, si après tous ces séismes qui ont ébranlé le pays ces trente-trois dernières années, la leçon a été retenue et qu’un plan Orsec a été préparé pour les gérer, de même que les inondations qui affectent chaque année l’Algérie et paralysent parfois des wilayas entières, en raison de la lenteur des secours.