Un tueur de Ben Laden devient une femme

Un tueur de Ben Laden devient une femme

Alors que l’un des tueurs de Ben Laden se retrouve sans couverture sociale après sa sortie en retraite, le deuxième tueur qui s’appelait Chris Beck, membre du célèbre commando des forces spéciales américaines, qui avait participé à l’opération d’élimination d’Oussama Ben Laden au Pakistan, est devenu, aujourd’hui, une femme et il s’appelle, désormais, Kristin Beck.

Il est sorti dans les librairies américaines, un ouvrage autobiographique signé Kristin Beck, qui était il y a peu, un surhomme, un commando d’élite, appartenant aux très dangereuses unités des forces spéciales, du corps des marines américains, les Navy Seal. Dans son livre titré ‘Warrior Princess: A U.S. Navy SEAL’s Journey to Coming out Transgender ’ littéralement ‘La princesse guerrière’, Kristin Beck revient sur son envie pressante de devenir une fille, mais le jeune garçon qu’elle était dut selon elle, étouffer son envie, lorsqu’il s’est enrôlé dans l’armée. Sa force et sa maitrise des armes lui permirent d’intégrer l’unité d’élite, la plus fameuse de la marine américaine, les Navy Seal, cette même unité qui exécuta sur ordre de Barack Obama, l’assassinat au Pakistan, du leader d’Al Qaida, Oussama Ben Laden. Kristen Beck a indiqué qu’elle a reporté son opération de changement de sexe, pour garder son poste à l’armée, puisque dit-elle, l’US Navy refuse les transsexuels dans ses rangs, «J’ai attendu mon départ à la retraite pour me transformer en femme» a-t-elle souligné.

Le soldat qui tua Ben Laden n’a pas droit aux honneurs

Ainsi, le deuxième tueur américain subit, le même sort, de celui qui a tué Ben Laden et il n’aura pas droit à la sécurité sociale et devra passer le reste de sa vie sans ressources financières. Le Commandant d’élite de la désormais fameuse Team 6 des Navy Seals, tueur de l’homme le plus haï des Etats-Unis, ce père de famille de 35 ans n’a pourtant pas la vie rêvée d’un héros de guerre. Après avoir quitté l’armée, il se retrouve sans la protection sociale et la retraite dont il espérait bénéficier. Sa faute : n’avoir que 16 ans de service, contre les 20 requis pour bénéficier d’une protection sociale à vie. Dans un long entretien au magazine «Esquire» réalisé, sous couvert d’anonymat, le militaire se livre, et raconte son calvaire. En 2012, la décision est prise. Il quitte l’armée. Pas de récompense pour son geste. Quelques mois après sa célèbre mission, le père de famille, âgé de 35 ans quitte donc l’armée et devient consultant. Ses revenus, il les tire de la pige. Ce n’est pas beaucoup, d’autant plus qu’immédiatement après sa démission, il se rend compte que sa sécurité sociale a été coupée, sans répit ou période de transition. Il contacte alors les services concernés. «Ils m’ont dit votre couverture, c’est fini. Merci pour vos seize années. Allez-vous faire …», s’emporte-t-il. Pour la retraite aussi, il peut «aller se faire …», explique-t-il. Après 20 ans de service, un soldat touche en général 2197 dollars par mois, soit plus de 1600 euros.

Ismain