Un jeune homme de 28 ans a été lourdement condamné à Bejaïa. La raison ?, c’est pour la vente et la distribution de stupéfiants et de substances psychotropes.
Les détails de l’opération révèlent que suite à la mise en place d’un point de contrôle inopiné sur la route nationale n°09, précisément à l’entrée des tunnels de Kherrata, les forces de l’ordre ont intercepté un véhicule Peugeot 406 immatriculé dans une wilaya de l’est du pays.
Lors du contrôle, les policiers ont constaté de signes manifestes de nervosité et de peur intense de la part du conducteur. Une fouille corporelle a permis de découvrir en sa possession une quantité de drogue (cannabis traité) découpée en petites portions prêtes à la vente et des substances psychotropes de type Prégabaline également conditionnées pour la vente.
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Un dossier pénal a été constitué contre le suspect. Ce dernier, a été présenté, dans la foulée, devant le procureur de la République près le tribunal de Kherrata territorialement compétent pour détention et commercialisation illégale de stupéfiants et de substances psychotropes.
À l’issue de la comparution immédiate, le tribunal a prononcé une peine de 10 ans de prison ferme assortie d’une amende de 3 millions de dinars, avec mandat de dépôt à l’audience.
Trafic de stupéfiants dans une cité universitaire : 3 étudiants lourdement condamnés
Le tribunal criminel de Dar El-Beïda a condamné trois étudiants à 7 ans de prison ferme et une amende de 700 000 dinars algériens pour trafic de stupéfiants. Les accusés, résidents de la cité universitaire d’Ouled Fayet 2 à Alger, cultivaient des champignons hallucinogènes dans leurs chambres.
L’affaire a éclaté le 14 avril 2024 avec l’arrestation de H. Ahmed Khalil, étudiant en Master 2, suite à la réception d’un colis postal contenant une substance suspecte. Les investigations ont révélé un véritable réseau impliquant deux autres étudiants : S.S. Abderaouf et F. Bilal, un vétérinaire spécialisé dans le commerce en ligne de stupéfiants.
Les perquisitions ont permis de découvrir un laboratoire artisanal comprenant du matériel de culture, des substrats en fibre de coco, et divers produits stupéfiants. Les accusés commercialisaient leur production pour des montants allant jusqu’à 3 millions de centimes. Le principal accusé a avoué avoir commencé cette activité en 2020, développant un processus sophistiqué de culture de champignons hallucinogènes.
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Cette condamnation intervient après que le ministère public ait initialement requis la réclusion criminelle à perpétuité pour culture et commercialisation illégale de stupéfiants.