Un statut de permanent pour les contractuels : Ces enseignants qui on fait plier le gouvernement

Un statut de permanent pour les contractuels : Ces enseignants qui on fait plier le gouvernement

Ils ont obtenu gain de cause. Le gouvernement a décidé d’accorder un statut de permanents à 65 % des enseignants contractuels, sur un total de plus de 20 000 officiant sur l’ensemble du territoire national.

Cette décision fait suite à un mouvement de protestation des enseignants qui ont campé durant plusieurs jours devant le siège de la présidence, à Alger.Ils réclamaient un statut de permanent dans la fonction publique.



La décision a été annoncée suite à une réunion marathonienne tenue mardi 29 mars entre des représentants du CNEC et du ministère de l’Education nationale.

« Après d’âpres négociations, le ministre à décider d’intégrer les enseignants contractuels, actuellement en poste, qui ont une licence et spécialistes dans leur domaine d’études », explique Mokhtar Benamoune, membre du conseil nationale des enseignants contractuels(CNEC).

Soit 60% des enseignants contractuels. Désormais, ils passeront au statut de titulaire qui leurs confère des droits auxquels ils n’avaient pas accès auparavant.

La décision d’intégrer une partie de ces enseignants est déjà fixée par un arrêté exécutif paraphé par le Premier ministre, le ministre de l’Education et le directeur de la fonction publique, confie ce membre du CNEC.

L’avenir du reste des enseignants, particulièrement les ingénieurs, dont le cas n’est pas encore tranché, sera décidé après la seconde réunion prévue mercredi 30 mars avec le secrétaire général du ministère de tutelle.

Il sera aussi question du cas des contractuels qui avaient officié dans le secteur ayant abandonné, soit de leur propre gré ou en échouant dans le concours d’admission au postes de titulaires. « Nous comptons défendre sans relâches les droits de ceux que la première décision n’a pas touché. Au ministère, on nous a promis des solutions. On verra aujourd’hui », estime-t-il.

Depuis le 20 mars, les enseignants contractuels, venus de plusieurs ragions du pays, observent un sit-in permanents devant le siège de la Présidence dans le quartier d’El-Mouradia, sur les hauteurs d’Alger.

Ils réclamaient leur intégration et de la considération. A maintes reprises, ils ont été bastonnés par les forces antiémeutes.

Deux tentatives d’immolations par le feu ont été enregistrées.