Un sondage d’une agence Qatarie,curieusement tenu sous le coude,Al Assad est très populaire en Syrie

Un sondage d’une agence Qatarie,curieusement tenu sous le coude,Al Assad est très populaire en Syrie

Malgré la désinformation, les pressions et les intimidations, le peuple syrien reste confiant en son président Assad

Un sondage réalisé récemment par «YouGov Siraj», pour le compte de Les Débats de Doha financé par la Fondation du Qatar a montré très clairement que le peuple syrien soutient son président Bachar Al Assad.

Si beaucoup doutent encore de la popularité du président syrien Bachar Al Assad, pour certains, la question ne se pose pas, notamment pour Jonathan Steele, une plume reconnue qui travaille pour le journal britannique The Guardian. Pour ce journaliste qui n’est pas à son premier papier sur les événements qui secouent la Syrie «la plupart des Syriens sont avec Bachar». La conclusion du journaliste est basée sur un sondage sur la Syrie réalisé par l’agence de sondage «YouGov Siraj», pour le compte de Les Débats de Doha financé par la Fondation du Qatar lequel sondage a été en faveur du président syrien. Cependant la famille royale du Qatar à complètement occulté les résultats de ce sondage, de même que les médias qui n’y ont fait référence à aucun moment. Sur ce point précis, le journaliste souligne dans son écrit «lorsque la couverture d’un drame qui se déroule cesse d’être objective et se transforme en une arme de propagande, les faits gênants sont tout simplement supprimés». Plus, dans son article Jonathan Steele, s’est interrogé «un sondage d’opinion de renom qui aurait constaté que la plupart des Syriens sont en faveur à la présidence de Bachar Al Assad. N’est-ce pas là une information de la plus haute importance?» Certainement pas pour le Qatar impliqué jusqu’au coup contre le régime de Bachar Al Assad. Ce pays, après avoir réalisé que le plan de destitution du régime de Bachar Al Assad est impossible, a cherché d’autres voies pour se soustraire, diplomatiquement, du complot, alors qu’au contraire il s’y enfonce en soutenant les groupes armés et «va à l’encontre de ce sondage et à l’encontre du discours dominant sur la crise en Syrie», soutien encore le journaliste britannique, qui estime que le «Qatar qui a pris une position des plus rudes contre Assad aurait mieux fait de publier ce sondage sur son site web». La question est de savoir maintenant comment ce pays va réagir après les élections portant sur la nouvelle Constitution? De fait, hier des mots d’ordres demandant à manifester contre la nouvelle Constitution sont apparus en Syrie. Ce qui est sûr pour de nombreux observateurs et stratèges, le Qatar, avec ses alliés occidentaux, continueront, après avoir échoué sur le plan diplomatique, à soutenir une opposition armée, par son financement, voire son armement ouvrant la porte à une guerre civile qui serait catastrophique pour le peuple syrien, la Syrie et les pays voisins. De fait, cette opposition, soutenue à bout de bras par l’Occident, vient, curieusement, de recevoir le soutien d’un poids lourd appelé «Al Qaîda». Un responsable militaire américain ne l’a pas caché, en soulignant que l’opposition syrienne a été infiltrée par les éléments de cette nébuleuse. Ce responsable, James Clapper, patron du renseignement américain, déclare: «Les récents attentats en Syrie ont vraisemblablement été commis par la branche irakienne d’Al Qaîda, qui a infiltré les rangs de l’opposition». La Syrie a été victime de trois attentats kamikazes à Damas et à Alep. Ces extrémistes, ajoute ce patron du renseignement US, ont «infiltré les groupes de l’opposition qui dans de nombreux cas ne sont pas au courant de leur présence». Pourtant, l’Irak et le Liban fort renseignés sur cette présence ont à chaque occasion averti l’opinion internationale. Il est donc impossible que l’opposition ignore un tel détail, surtout après le chef d’Al Qaîda, Ayman al-Zawahiri, ait apporté personnellement son appui à cette dite «opposition», appelant au jihad en Syrie, dans un enregistrement vidéo mis en ligne sur des forums jihadistes. Les Etats-Unis sont préoccupés par la présence de membres d’Al Qaîda parmi les opposants syriens, mais ne l’empêchent aucunement de continuer à soutenir cette opposition aux fins de faire tomber le régime syrien.