Selon les premiers résultats d’une étude nationale effectuée par le ministère des Ressources en eau, 600 communes sur les 1.541 que compte le pays sont confrontées aux risques majeurs.
L’étude, citée aujourd’hui à Bechar, par le délégué national aux risques majeurs, auprès du ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales, Tahar Melizi révèle que les communes concernées nécessitent des opérations et projets de renforcement de leurs capacités pour faire face aux risques majeurs.
Outre les catastrophes naturelles, l’enchevêtrement entre le tissu citadin et industriel représente une menace potentielle sur les populations. En 2007, pas moins de 3 876 installations industrielles à haut risque avaient été recensées au milieu du tissu urbain en Algérie, ce qui fait qu’à la moindre défaillance technique, une catastrophe majeure pourrait se produire et entraîner de ce fait le pays dans une situation extrêmement critique.
Mais décidemment les risques majeurs inhérents au développement industriel auxquels sont soumises les grandes villes, notamment celles du nord du pays, ne semblent pas pris en considération de manière sérieuse par les pouvoirs publics. L’intérêt est porté plutôt sur la prévention des risques naturels tels que les inondations qui ne cessent de frapper plusieurs villes d’Algérie lors de la saison hivernale.
Dans ce cadre, M. Melizi qui s’exprimait lors d’une rencontre sur la prévention et la prise en charge des risques majeurs, dira que le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales a adressé une directive à l’ensemble des wilayas du pays pour entamer des campagnes de prévention et se préparer à toutes éventualités, à l’approche de la saison hivernale ou les risques d’intonations et autres intempéries sont grands, a signalé le délégué national aux risques majeurs.
Hamid.M