A. Djabali.
Composée de 623 officiers de police des deux sexes venus de toutes les régions du pays à Annaba il y a deux années avec l’ambition de décrocher le grade de lieutenant à défaut de sous-lieutenant.
Il s’agit de la 2ème école de formation du nom du défunt directeur général de la Sûreté nationale et ministre de l’Intérieur El Hadi Khediri. Elle est venue renforcer, à en croire les responsables de cette institution de formation permanente, le dispositif déjà en place. Comme pour bien traduire les liens étroits qui unissent les deux ministères, le directeur de la Sûreté de wilaya d’Annaba et le directeur de l’école El Hadi El Khediri se sont réjouis de la présence de leurs homologues de la justice dont le président de la cour.
Préalablement à l’appel des 623 noms des officiers hommes et femmes présents dans les travées du tribunal, a souligné que les résultats de ces derniers reflètent la somme d’efforts consentis par leur encadrement, leurs instructeurs et vacataires qui ont mis à leur disposition toute leur expérience intellectuelle, professionnelle et technique. Comme on n’a pas manqué de mettre un accent particulier sur la formation continue pour davantage coller aux évolutions de notre société et renforcer les capacités opérationnelles de nos personnels. A l’image de celle qui a précédé, cette 2ème session El Hadi Khediri qui précise que ce renforcement des capacités opérationnelles des personnels de police dans toutes ses dimensions n’est que la traduction des efforts consentis à l’endroit des forces de sécurité.
Celles-ci constituent les supports de la sécurité intérieure et extérieure de notre pays. Il reste tout de même que notre police gagnerait à donner à ses attachés de presse des prérogatives plus larges à même de poser de nouveaux jalons et de franchir d’autres étapes. Aux nouveaux promus, il leur est demandé de veiller à préserver la sécurité et la tranquillité des citoyens, la préservation de leurs biens et de participer à l’amélioration de leur cadre de vie. C’est d’ailleurs ce qu’ont réalisé les services de la police judiciaire en allant déranger, il y a quelques jours, les trafiquants de drogue et les dealers. Activant durant des années en bordure de l’oued Forcha à la cité Pont Blanc, ces criminels avaient cru qu’ils étaient intouchables. D’autant qu’ils avaient constitué avec plusieurs des leurs un réseau de renseignements chargé de guetter tout mouvement de la police.
C’est, semble-t-il, ce qui leur a permis d’éviter la saisie de 500 quintaux de cannabis et l’arrestation de nombreux de leurs complices. Cette importante quantité de kif a transité au 8 mai 45, à Oued Eddehab, Cité des Peupliers, Téléphérique, Boukhadra, kharaza, Sidi Salem avant d’atterrir à Bouzaroura sur les hauteurs de la commune d’El Bouni. Précisément à la cité des 600 logements où, selon nos sources, le kif est conditionné dans un un logement social pour ensuite les céder, sous une forme ou une autre, ces 500 quintaux. C’est ce logement situé à quelques dizaines de mètres du 3ème commissariat de police, qui lui sert de couverture pour l’écoulement de la drogue sous la forme de deux tables de fortunes. Elles sont censées servir pour le commerce des fruits et légumes dès 16h00. Il n’en sera rien.
Et pourtant, quotidiennement, l’après-midi généralement , on note un carrousel de belles voitures dans une cité majoritairement constituée d’habitants démunis au plan social. Et comme pour démontrer qu’il n’est pas en reste, voilà que le commissaire principal en charge du 8ème arrondissement de police de Annaba décide de frapper un grand coup dans la forte caravane des motocycles. Le soir de ce dernier lundi, il en a immobilisé 57 dont les documents de circulation ne sont pas conformes à ce qu’ils devraient être pour la circulation de ce type d’engins.