Une opération de recensement des instruments de mesure à usage professionnel (métrologie) notamment dans les secteurs industriels est en cours de réalisation au niveau national, a fait savoir lundi à Alger, Hammou Ben Abdellah, directeur du développement industriel et de la promotion des investissements de la wilaya d’Alger.
S’exprimant en marge d’un séminaire sur la métrologie et le contrôle de qualité, M. Ben Abdellah a indiqué que cette opération, pilotée par le ministère de tutelle, vise à « recenser les instruments de la métrologie » utilisés dans le secteur industriel national.
Son objectif, a-t-il poursuivi, « est d’améliorer le contrôle de qualité » dans le processus de production au sein des entreprises algériennes.
La métrologie est une branche de la filière de la physique visant à veiller sur la mesure dans le processus industriel dans le but de garantir un meilleur contrôle de la qualité.
« La métrologie est le maillon faible de la chaîne de qualité » dans notre pays, a regretté M. Ben Abdellah assurant, toutefois, de « la disposition des pouvoirs publics à appuyer les opérateurs économiques » afin de développer cette filière qui sert à améliorer la compétitivité de l’économie.
Selon Omar Meddahi, directeur général de 2M Industries, une entreprise spécialisée dans la fabrication des instruments de mesure à usage professionnel et organisateur du séminaire, « il y a un manque de conscience chez les opérateurs et autorités en Algérie sur l’importance de la métrologie dans l’industrie ».
« Dans le secteur pharmaceutique, il y a respect des normes de mesure et de contrôle de qualité, cahier de charges l’oblige, par contre dans le secteur agroalimentaire, des négligences sont relevées », a-t-il fait remarquer.
Concrètement, la métrologie est l’étape permettant de s’assurer qu’un produit (agroalimentaire ou pharmaceutique) est de bonne qualité et ne contient aucun contaminant étranger.
Le séminaire sur la métrologie et le contrôle de qualité, premier du genre, a regroupé des représentants d’entreprises industrielles dans les deux secteurs pharmaceutique et agroalimentaire, des représentants des autorités ainsi que ceux d’organismes d’enseignement et de formation.