Le gouvernement a décidé d’adopter une nouvelle politique d’information visant à une ouverture sur la société et récupérer le leadership dans l’orientation de l’opinion publique loin de l’influence des médias étrangers.
Cette politique donne « la priorité aux médias locaux », avec à leur tête la télévision qui sera dotée avant la fin de l’année de chaines privés, dont le but est de « libérer le téléspectateur algérien de l’influence des chaines étrangères, dans la mesure où la presse publique qui « pâtit d’une mauvaise gestion et du manque d’encadrement professionnel de ses journalistes » manque de crédibilité. Selon une étude gouvernementale élaborée par des experts et des services ministériels, les chaines les plus regardés par les algériens contribuent à orienter l’opinion publique algérienne sans trop de difficulté. L’étude a mis en garde le gouvernement contre l’influence directe de ses chaines sur le mode de pensée des algériens, puisqu’elle s’emploie à influencer les positions des algériens sur « des enjeux politique, économique ou culturels ». La question est lié à l’absence quasi-totale des médias publiques sur la scène médiatique internationale, en raison du « silence ou du retranchement ou de manque de poids de la voix algérienne » ainsi que le fait que l’Algérie soit devenue un objectif facilement exploité par les médias étrangers et des opérateurs privés dans le domaine des nouvelles technologies de communication. C’est pour cela que l’étude dont les fruits devraient apparaitre sur la scène médiatique nationale, le mois prochain, a recommandé de rapidement dépoussiéré la loi sur la publicité proposer au parlement en 1998, et gelé par le sénat sur décision du président Bouteflika après son arrivée au palais d’El Mouradia, et ce en dépit de son adoption par les députés de l’APN. Elle a également recommandé aux pouvoirs publics de revaloriser le secteur de la communication institutionnelle ou gouvernementale.