Un accord-cadre de partenariat entre un groupement d’entreprises italiennes et des entreprises algériennes, a été signé, hier, au siège de l’APW de Tizi Ouzou en présence du président de l’assemblée de wilaya, Hocine Haroun, de l’attaché économique de l’ambassade d’Italie en Algérie, ainsi que des représentants des sociétés concernées.
Selon les explications fournies lors de cette cérémonie qui a eu lieu en l’absence de toute autorité officielle, quinze entrepreneurs italiens et treize algériens devaient signer ce protocole d’accord considéré comme un fruit des démarches et discussions entreprises depuis le début du mois de juin dernier avec des entreprises italiennes dans le cadre d’un partenariat décentralisé. “La signature de ce protocole d’accord est un rendez-vous historique”, a estimé le président d’APW, Hocine Haroune, qui a souligné que cet accord-cadre débouchera dans quelques semaines sur la création de 20 entreprises mixtes algéro-italiennes. “Les actes notariés de création de ces entreprises mixtes sont en phase d’établissement auprès d’un notaire à Alger”, a-t-il précisé à ce sujet.
Parmi les signataires de cet accord, figurent des entreprises italiennes présentées comme jouissant d’une renommée mondiale dans leurs domaines. Softel Engineering Srl, Garbo construction Srl, Dondi Construction SPA, Gianfranco Brigo Ingenieur, Esseimpianti Srl, Telebit, Anese Srl. Des entreprises spécialisées dans l’engineering, le bâtiment, l’électricité, l’automatisme et l’hydraulique et qui vont s’associer désormais avec des opérateurs nationaux, dont Aeitec de Tizi Ouzou, Grsat Groupe de Bouira, Msid TCE de M’sila, Enelec de Bouira, Invit de Béjaïa, dans des partenariats qualifiés par l’attaché économique de l’ambassade d’Italie de “gagnant-gagnant”. Pour le représentant de l’ambassade d’Italie, Carlo Sisiliano, “l’aboutissement à la signature de cet accord-cadre est une preuve que l’Algérie, qui a été toujours le premier partenaire de l’Italie, continue de représenter un grand intérêt pour les opérateurs économiques italiens qui y trouvent des potentialités et opportunités particulières”. Interrogé sur les retombées et les implications de la règle 51/49, l’attaché économique de l’ambassade d’Italie dira que “l’Algérie offre beaucoup d’opportunités et les entreprises italiennes connaissent et acceptent ces règles”. “Ce n’est pas cette règle qui va nous empêcher de travailler avec des entreprises algériennes”, dira-t-il. Pour sa part, le président de l’APW de Tizi Ouzou a expliqué que pour les opérateurs nationaux, ce partenariat permettra de bénéficier du savoir-faire italien, ce pays connu pour son expérience dans l’industrie. Il permettra ainsi, précisera-t-il, à la fois de conjuguer les atouts des deux rives et de pallier au manque de qualification technologique dont souffrent les entreprises locales.
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