«Aujourd’hui, alors que nous sommes dans l’urgence d’agir pour la survie de nos 2 jardins publics, nous demandons à la municipalité de rattraper sa faute avant qu’il ne soit trop tard», explique Mohamed Krelifa, un retraité et membre de la société civile, en citant un texte cosigné par lui-même.
Une ineptie est constatée dans la réalisation des aménagements des deux jardins publics de la ville. Le constat reste amer pour diverses raisons. Les deux jardins sont en mesure d’être des attraits indéniables pour devenir une attractivité touristique d’autant plus que le jardin du parc d’El Arsa jouxte un pôle culturel. Les deux jardins peuvent apporter des valeurs ajoutées à l’espace touristique de la ville. Le jardin Emir-Abdelkader à quelques pas du centre-ville est un jardin d’agrément conçu pour la promenade et la détente de la population.
Aux nombreux avis des citoyens, la composition d’un jardin public doit comporter quatre secteurs distincts : Consolider les allées actuelles : ces larges voies qui sont bordées d’alignements d’arbres d’espèces rares ou exotiques et y ajouter des bancs en quantité qui font défaut ou sont insuffisants au niveau des deux jardins.
Prévoir un réseau hydraulique qui sera formé d’un ou plusieurs lacs reliés par des ruisseaux artificiels qui malheureusement n’existent pas dans le jardin public de la ville, sauf un pseudo-lac sans eau qui ne présente aucune symbolique.
Les sentiers pittoresques : ils sont à dessiner pour faire découvrir les axes de vue remarquables du jardin. Ils doivent être ponctués de ponts, grottes, belvédères, roseraie et parterre fleuri selon les saisons. Les lieux de rencontre : restaurant, des jeux pour enfants, kiosques et, pourquoi pas, une aire de spectacle en plein air.
L’appel à un paysagiste est incontournable pour dessiner les contours d’un projet d’aménagement dans la règle du métier et mettre fin ainsi au règne du bricolage. Un personnel permanent encadré par un jardinier est obligatoire.
Ces réflexions permettraient de redynamiser les 2 parcs avec du concret, de l’audacieux et de l’ambitieux.
A. B.