Un préjudice pour les communes et un danger pour les automobilistes: Plus de 400 couvercles d’égouts volés depuis le début de l’année

Un préjudice pour les communes et un danger pour les automobilistes: Plus de 400 couvercles d’égouts volés depuis le début de l’année

J. Boukraa

Un préjudice pour les communes et un danger pour les automobilistes: Plus de 400 couvercles d’égouts volés depuis le début de l’année

  Le phénomène du pillage des bouches d’avaloirs constitue toujours un large trafic de métaux ferreux à Oran. Plus de 400 couvercles d’égouts et autres grillages d’avaloirs ont été volés depuis le début de l’année en cours, a-t-on appris hier de sources proches de la Division de la voirie de la commune d’Oran. Nos sources indiquent que les secteurs les plus touchés au niveau de la commune d’Oran sont Sidi El Houari, Ibn Sina, El Hamri et El Badr. Ces derniers jours, on assiste à Oran à la reprise des vols de couvercles d’avaloirs en dépit de plusieurs opérations de remplacement de ces équipements par les services de l’APC. Les habitants de plusieurs quartiers d’Oran se réveillent presque chaque jour face au vol d’un nombre de couvercles d’avaloirs. Ils sont généralement arrachés la nuit pour être vendus aux trafiquants des métaux ferreux et non ferreux. Les auteurs de ces vols ne seraient que des jeunes qui parcourent les différents quartiers à la recherche de tout ce qui est ferraille. En plus du préjudice financier, le vol des bouches d’égout constitue un danger pour les automobilistes, surtout la nuit, car risquant carrément un renversement du véhicule dont la roue s’enfoncerait subitement dans les avaloirs sans protection… Une moyenne de 5 à 10 couvercles disparaît chaque semaine.
Ce phénomène touche plusieurs quartiers de la wilaya d’Oran et ceux des communes du Groupement d’Oran, à savoir Oran, Es-Sénia et Bir El Djir. L’incivisme n’épargne rien, même les poubelles ne font pas exception. Des poubelles en plastique de couleur verte installées sur les principaux boulevards de la ville font quotidiennement l’objet de vol. Un phénomène qui pèse trop lourd sur le budget des services techniques de l’APC, sachant que le prix d’un bac est de près de 5.000 DA. Mais plus que le dégât financier, ce sont les désagréments occasionnés par ce pillage, notamment la prolifération des décharges sauvages, qui font « mal ». Les bacs, qui ont disparu, ont été aperçus dans plusieurs balcons des immeubles, convertis en mini-citernes de stockage d’eau. Aussi, des voleurs les revendent contre une somme modique à des personnes peu scrupuleuses pour y entreposer des denrées. Le comportement néfaste de ces énergumènes n’empêche pas les services chargés de l’hygiène de la commune de remplacer les poubelles volées et les mettre à la disposition des résidents après chaque vol. Le phénomène de vandalisme et du vol des bacs à ordures a été aussi soulevé par la direction de l’environnement.

Il consiste également en une véritable problématique qui a laissé apparaître des décharges à ciel ouvert en plein cœur de la ville. La direction de l’environnement a remis récemment 1.800 bacs à ordures d’une capacité de 240 et 660 litres.