Un plan d’urgence pour résoudre le problème des coupures d’électricité durant l’été

Un plan d’urgence pour résoudre le problème des coupures d’électricité durant l’été

L’été prochain ne connaîtra pas de problèmes de coupures d’électricité après la mise en place d’un plan d’urgence pour l’alimentation de plusieurs régions du pays, a assuré mercredi à Alger le Pdg du groupe Sonelgaz, Noureddine Bouterfa.

« Un programme d’urgence pour 2014 a été mis en place pour résoudre le problème des coupures d’électricité durant la prochaine saison estivale », a indiqué M. Bouterfa en marge de l’installation du bureau de la Fédération nationale des travailleurs des industries électriques et gazières (FNTIEG) de l’UGTA.

Pour faire face à la forte demande en électricité enregistrée chaque période de grande chaleur, Sonelgaz table sur une capacité supplémentaire de 3.786 Mégawatt (MW) dont 3.446 MW provenant du réseau interconnecté du nord, 397 MW du réseau In Salah-Adrar-Timimoun et 651 MW assurés par les réseaux isolés du sud, selon Sonelgaz.

Ces capacités additionnelles devraient réduire sensiblement la pression sur les moyens de production et assurer aux populations une alimentation régulière et surtout éviter les perturbations enregistrées au cours de l’été 2012.

Par ailleurs, le premier responsable de Sonelgaz a rappelé qu’un programme était en cours pour la création d’une « véritable » industrie électriques en Algérie d’ici à cinq ans notamment à travers la fabrication d’équipements des centrales électriques.

« Aujourd’hui, toutes les conditions sont réunies pour l’apparition d’une telle industrie conditionnée par la présence d’une sous-traitance locale », a expliqué M. Bouterfa.

Ce programme répond à « la nécessité de créer des capacités nationales de fabrication des équipements et de réalisation nécessaires à la production, au transport et à la distribution de l’électricité », avait précisé récemment le directeur des finances de Sonelgaz, Abdelkader Chouali.

Il prévoit, entre autres, la domiciliation des fabrications en Algérie en abandonnant progressivement la formule « clé en main » pour la construction des centrales, de créer des entreprises locales de construction et de fabrication de blocs de puissance.

Ceci permettra aussi l’émergence d’un tissu national d’entreprises industrielles et de sous-traitance dans le domaine de construction et d’équipement, a-t-il ajouté.