En cette période des congés et de départ en vacances, il suffit de faire un tour à travers l’ensemble des administrations publiques, surtout celles qui relèvent des départements ministériels, tels les finances, la santé, la poste et les TIC, l’éducation nationale, la formation professionnelle, pour s’apercevoir que les grandes vacances semblent régner en ces lieux où le personnel en exercice se compte sur le bout des doigts et reste trop ‘’invisible’’. Presque la majorité des fonctionnaires est en congé annuel, selon un cadre de la wilaya, également en congé, rencontré au bord d’une plage de la wilaya. Ce dernier explique que le départ massif en congé annuel est souvent accompagné par une forte régression des prestations de services aux administrés, due à la réduction des effectifs. Certes, des mesures semblent être également prises mais demeurent insuffisantes et ne parviennent pas à palier aux insuffisances constatées. Le personnel en place ne parait point parvenir à combler le vide et assurer la permanence de certains services qui demeurent largement dépassés. Certains administrés déplorent l’absence pure et simple d’agents au sein de certains services, d’autres se plaignent de la lenteur du traitement des dossiers déposés depuis des mois. Malheureusement, ces derniers sont appelés à prendre leur mal en patience et attendre impatiemment la reprise des fonctionnaires. A une situation exceptionnelle, à savoir le départ en congé annuel des personnels administratifs, il faudrait que des mesures exceptionnelles soient prises, suggèrent certains administrés si lésés de supporter de tels calvaires d’un été à l’autre. Enfin, le congé annuel reste un droit constitutionnel, mais le service public et son amélioration le sont également et ne peuvent être si négligés.
En cette saison estivale très propice aux congés, certaines administrations publiques à Mostaganem, paraissent se vider de leur personnel et ne tournent qu’au ralenti. Sur les lieux, seuls des chaises vides avec un personnel presque invisible, hantent les bureaux. Une situation qui pénalise les administrés qui ne savent plus à qui s’dresser pour le moindre document. Souvent, ces derniers finissent d’errer d’un service à l’autre sans la moindre satisfaction !
L.Ammar