C’est enfin le dénouement, après quatre mois de « grisaille », entre Algérie Télécom et le fournisseur de services Internet privé, Eepad. Selon, une source proche du dossier, une réunion a rassemblé, mercredi 30 décembre, les P-dg de l’Eepad et d’Algérie Télécom, à Alger.
«Les discussions se sont ien déroulées entre les deux P-dg, un accord a même été trouvé», a indiqué notre source. L’accord en question, explique-t-on, consiste en une reprise partielle des services de l’opérateur privé dans certaines grandes villes du pays en l’occurence Alger, Blida, Béjaïa, Annaba, Oran, Constantine et Tizi-Ouzou. Ce qui représente 80% des abonnés de l’Eepad.
Cet accord partiel intervient principalement dans l’intérêt de la stratégie e-Algérie 2013, souligne notre interlocuteur.
D’autre part, nous apprenons auprès du ministère de la Poste et des Technologies de l’information et de la Communication, qu’un nouvel échéancier de paiement a été accordé à l’Eepad, à l’instar des autres ISP (Internet service provider) ayant bénéficié du même échéancier, tient à souligné notre interlocuteur.
L’échéancier en question, prévoit un premier paiement de 400 millions de dinars. Selon la même source, l’opérateur privé s’est engagé à respecter cet échéancier. «L’Eepad a assuré qu’il s’agit là d’un engagement ferme», a-t-on ajouté.
Ces mesures, explique-t-on, permettront de relancer les différents services du fournisseur privé, notamment en matière de vente de services et de contenu.
Il est à noter, entre autres, que le P-dg d’Algérie Télécom, M. Benhamadi, dans une récente déclaration à la presse, a rassuré disant que son entreprise tient à garder l’Eepad comme partenaire, principalement après avoir annoncé que l’année 2010 est celle du haut débit.
Les clients de l’Eepad, rappelons-le, ont été les premiers à être pénalisés au cours des derniers mois. Plus de 4 mille abonnés ont quitté le fournisseur privé aucours de cette période. Ainsi avec la reprise des services de l’opérateur privé, ils seront plus de 16 mille élèves de classes d’examens (BEM et BAC), à bénéficier, en premier lieu de la reprise de ces services, notamment en ce qui concerne la plateforme Tarbiatic.
A en juger par les chiffres donnés par le même opérateur, quelque 720 entreprises, 9 ambassades et certaines autres institutions de l’Etat, sont clientes chez ce fournisseur d’accès à Internet. A noter qu’en matière de « censure Internet », l’Algérie est le seul pays du Maghreb à ne pas user de ce moyen sur la toile, contrairement à ses voisins.
Par : Massinissa Benlakehal