Le ministère de la défense nationale (MDN) a un nouveau secrétaire général en la personne du général-major Ali a appris Algérie1de bonnes sources.
Le nouveau promu était jusque là à la tête de la direction des personnels militaires (DPM) au ministère.
Par ailleurs, quelques jours après le départ du général Mohamed Lamine Médiène, alias Toufik, désormais ex chef du DRS, deux nouvelles têtes sont tombées, deux généraux responsables de directions centrales au ministère de la défense nationale
Il s’agit du directeur de la Justice militaire, le général-major Mohamed-Laïd Guendouz, et du directeur des Relations extérieures et de la coopération (DREC), Noureddine Mekri, alias Mahfoudh.
Ces deux hommes, réputés proches du général Médiène, ont été limogés de leurs postes respectifs en raison pour le premier de « la mauvaise gestion » du dossier des militaires auteurs des détonations entendues aux alentours de la résidence présidentielle à Zéralda fin juillet dernier, alors qu’on reprochait au second du « parasitage » en s’érigeant en « antenne du DRS » au sein du MDN ont confié nos sources.
Le directeur de la justice militaire le général-major Mohamed-Laïd Guendouz, qui est le cousin germain du général Abdelmalek Guenaizia, ex ministre délégué à la défense, n’est pas parti seul puisque l’inspecteur général de la Justice militaire, le colonel Ahmed Zerrouk, et le procureur militaire de la république du tribunal militaire de Blida, le colonel Madhoui, ont eux aussi été démis de leurs fonctions ajoutent les mêmes sources.
Aucune réunion de 30 généraux
Interrogé sur la réunion de 30 généraux dans un « Haut Conseil de sécurité élargi » autour du président de la république pour restructurer les services de renseignement, comme rapporté par la presse, nos sources ont démenti formellement la tenue de cette rencontre, indiquant que le président n’avait pas besoin d’autant de généraux pour restructurer quoi que ce soit et que pour les motifs ayant trait à la sécurité nationale, le président a la possibilité de réunir le Haut-Conseil de sécurité comme stipulé dans la Constitution, article 173, comme il l’avait fait le 21 septembre 2014 pour étudier la situation sécuritaire à nos frontières méridionales et orientales précisent nos sources.