Un nouveau dispositif sera mis en place prochainement pour mettre de l’ordre dans le circuit commercial des produits agricoles, où la multiplicité des intermédiaires participe fortement dans le renchérissement des prix.
Il s’agira de l’instauration de bons de transactions commerciales obligatoires qui seront exigés dans la commercialisation des fruits, légumes et poisson frais, afin d’assainir leur circuit de distribution en assurant la « transparence dans leur traçabilité », explique à l’APS le directeur de la réglementation et des affaires juridiques auprès du ministère du Commerce, El Hadi Bakir.
En fait, l’objectif est de baliser le circuit de distribution des produits frais par l’élimination des nombreux intermédiaires intervenant entre le producteur et le mandataire et de limiter la chaîne commerciale au trio producteur-grossiste-détaillant, sachant que les transactions faites entre l’agriculteur et le mandataire grossiste sont réalisées sans aucun document.
Ce futur dispositif concernera non seulement les agriculteurs mais aussi les éleveurs et pêcheurs, qui seront tenus d’utiliser ce type de bons dans toutes leurs transactions commerciales.
C’est ainsi qu’un projet de décret exécutif définissant ce système, son mode de fonctionnement et les opérateurs concernés ainsi que leurs obligations seront bientôt soumis au gouvernement pour examen et adoption.
Ce texte sera suivi d’un arrêté ministériel qui fixera, entre autres, les différents modèles des bons des transactions commerciales, qui différeront en fonction de la catégorie des agents économiques tenus de les utiliser (agriculteurs, éleveurs, pêcheurs…).