Malgré le fait que le code des investissements connaitra des modifications importantes très prochainement, le ministre de l’industrie a indiqué que la règle de 51/49% régissant l’investissement étranger en Algérie ne sera pas modifiée ni supprimée, «c’est une question qui n’est pas d’actualité», a-t-il signalé.
Par ailleurs, le ministre a indiqué lors d’une conférence de presse organisé en marge du forum d’hommes d’affaire algéro-catalans organisé, aujourd’hui, à Alger que le code d’investissement datant de 2001 doit évoluer et suivre les changements qui ont touché l’économie mondiale et nationale. « Le code d’investissement doit aider l’internationalisation de l’économie et de l’entreprise algérienne », a-t-il soutenu.
Selon Rahmani, après la consultation des partenaires concernés le code sera présenté prochainement devant les députés. Cependant le nouveau code sera basé sur trois axes, le premier sera celui d’avoir un cadre unique du code et non pas un groupe de segments comme c’est le cas actuellement. Le second c’est la cohérence des textes du code. Quant au dernier axe, celui-ci se basera sur la stabilité, un élément qui « apportera une stabilité à la réglementation institutionnelle et de l’assurance au investisseurs », note encore le ministre de l’industrie.
De son côté le secrétaire général de l’UGTA, Abdelmadjid Sidi Said, a précisé que la révision de la règle d’investissement 51/49 % ne se pose même pas comme sujet d’actualité, le fait que la loi ait été adoptée suite à une décision commune lors d’une tripartite, « le temps du rétroviseur est terminé », a-t-il annoncé, en faisant référence aux décisions stratégiques prises dans le passé.
Pour rappel le code actuel d’investissement a été à plusieurs reprises la source de mécontentement de pas mal d’investisseurs étrangers, qui, faut-il le rappeler, ont été surpris par la loi complémentaire de 2009 qui limitait la part du partenaire étranger à 49% pour les projets d’investissement à lancer en Algérie.
Khelifa Litamine