Un mort et 14 blessés durant les deux jours de l’Aid: Pas de trêve sur les routes qui continuent de tuer

Un mort et 14 blessés durant les deux jours de l’Aid: Pas de trêve sur les routes qui continuent de tuer

L’Aïd n’a hélas pas été que de la joie pour certaines familles. Bien au contraire, la route n’a pas observé une trêve en matière d’accidents de la circulation et de drames familiaux avec en conséquence des dommages collatéraux. Ce sont quatre accidents que la Protection civile signalait durant les deux derniers jours. Entre les 25 et 26 du mois de juin qui coïncident avec cette fête, la route a continué à faire des victimes. Une personne décédée et 14 blessés à travers plusieurs axes situés sur plusieurs communes.

En effet, le même rapport fait état d’un accident de la circulation survenu le 25 juin 2017 à 19h00. Le drame a été causé par une collision entre deux véhicules légers au niveau de la RN12, près du village Sikh Oumeddour situé à Oued Aïssi. L’accident a fait quatre blessés évacués au Chu. Les victimes sont âgées de 5, 9, 38 et 50 ans. Le même rapport fait état d’un deuxième accident survenu le 26 juin à 15h15 à la suite duquel les éléments de la Protection civile de Draâ Ben Khedda sont intervenus pour secourir les personnes coïncées dans le véhicule qui a subi un dérapage sur la route menant de ce centre urbain et la commune de Tirmitine.

L’on dénombrera six blessés âgés respectivement de 11, 22 et 60 ans. Les victimes ont été évacuées au CHU où elles s’en sortiront avec diverses blessures. Durant la même journée du 26 tard dans la soirée aux environs de 22h00, les agents de la Protection civile de l’unité d’Azazga sont intervenus pour un accident de la circulation causé par la collision entre un véhicule léger et un camion au lieu dit Ravdha, commune et daïra d’Azazga. L’on a dénombré un décès, une personne de sexe masculin âgée de 29 ans et deux en état de choc, également de sexe masculin âgées respectivement de 18 et 26 ans.

Le même soir presque à la même heure, 22h30, les éléments de la Protection civile de Tizi Ouzou sont intervenus pour un effondrement d’un mur d’une habitation en R+1 à Tala Allam à proximité de la ville de Tizi Ouzou. L’incident fera deux blessés évacués au CHU de Tizi Ouzou.

Aussi, malgré tous les dispositifs et les moyens colossaux mobilisés par les services de sécurité, les routes tuent toujours même les jours de l’Aïd. Souvent, l’imprudence de certains conducteurs qui ne respectent pas les consignes et le Code de la route sont derrière des drames qui frappent des familles qui ne s’y attendent aucunement. Les routes demeurent encore des lieux de tous les dangers malgré les mesures drastiques et dissuasives qui frappent les contrevenants.

Une chose est cependant certaine, c’est que les normes mondiales de sécurité routière ne sont pas rigoureusement respectées par toutes les parties. Dans notre imaginaire, on continue à croire que le facteur humain se rapporte uniquement au conducteur alors que ce dernier est multiple. Le facteur humain, c’est le mécanicien, c’est l’importateur de la pièce détachée et c’est aussi celui qui refait les routes. Le facteur humain, c’est le moniteur d’auto-école, c’est l’examinateur qui délivre les permis de conduire. Le facteur humain, c’est également l’agent qui veille au respect de l’ordre sur la route et c’est celui qui veille à l’application des lois de la République en matière de sécurité routière. En gros, c’est tout une stratégie globale qu’il faut revoir, d’abord pour s’adapter aux normes mondiales ensuite pour préserver des vies humaines.