Le chef du service de contrôle des médicaments de la Direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières (DNRED), chargée de mettre en œuvre la politique du renseignement, du contrôle et de la lutte contre la fraude en matière douanière, Frederic L., a révélé à notre journal que l’Algérie subit de grands dommages induits par ces faux médicaments.
Mais depuis ces dernières années et grâce à une coopération accrue entre les autorités algériennes et françaises 13 personnes ont pu être arrêtées à Oran en 2012 qui activaient dans un réseau de vraies-fausses ordonnances médicales sur lesquelles étaient prescrites des matières stupéfiantes par des médecins.
Ces faux médicaments fabriqués en Chine et en Inde ne transitent pas nécessairement par Marseille comme auparavant pour venir en Algérie mais par Malte comme par ailleurs en 2008 et 2009 par le Maroc, le Mali et le Niger.
Il met également en garde contre les compléments vitaminés alimentaires frelatés vendus par Internet et les produits de blanchiment de la peau qui contiennent de la cortisone…
Dans une conversation téléphonique, le lieutenant-colonel Christian T. du Bureau des affaires européennes et de la coopération internationale et membre de la Commission des experts du Conseil de l’Europe a pointé du doigt les risques pour la santé que font courir ces criminels à la population.
