UN MÉTHANIER BRÉSILIEN EN FOLIE A FAILLI PROVOQUER UN DRAME Catastrophe écologique évitée de justesse au port d’Arzew

UN MÉTHANIER BRÉSILIEN EN FOLIE A FAILLI PROVOQUER UN DRAME  Catastrophe écologique évitée de justesse au port d’Arzew
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Dans la nuit de lundi à mardi, une catastrophe écologique a été évitée de justesse au niveau du port pétrolier de Béthioua. En effet, selon des sources locales, la violente tempête qui s’était abattue sur la région a fait rompre les amarres d’un méthanier battant pavillon brésilien.

Tanguant au gré de la houle, le navire a quitté son emplacement pour se rapprocher dangereusement de quatre autres bateaux à quai, dont le méthanier algérien «Mustapha-Ben Boulaïd», accostés tout près. Cet incident aurait pu avoir des conséquences dramatiques. En effet, le bateau a été chargé auparavant et ses soutes étaient remplies d’hydrocarbure. L’opération de chargement a débuté, selon nos sources, vers 20h, et la tempête avec des vents qui ont atteint des pics de 100km/h, a rompu les amarres du bateau qui a commencé à dériver alors qu’il était encore relié au bras de chargement.

Pour parer à cette situation, les responsables ont décidé d’arrêter l’opération de chargement et d’éloigner du quai d’accostage le bateau brésilien en folie ainsi que le navire algérien «Ben Boulaïd», chargé de GNL (gaz naturel liquéfié) qui était menacé de collision. Sollicité, le directeur de remorquage au niveau du port d’Arzew a fait savoir que sur les 13 remorqueurs qui constituent la flotte du port, deux étaient en réparation au niveau de l’Erenav d’Oran et deux autres en mission à Tipasa et Alger.

Les neuf autres ont été engagés dans cette opération de sauvetage. «Il a fallu avoir recours à cinq remorqueurs pour éloigner le navire «Ben Boulaïd», qui était chargé de méthane et dont les amarres en acier commençaient à céder», affirme notre source. «Les quatre autres se sont attelés à prendre en charge le bateau brésilien pour le mettre hors de danger, et cette opération a nécessité beaucoup de travail puisque le navire n’a été sécurisé que jeudi matin», précise notre source.

F. Ben