Un médecin sauvagement assassiné par son fils

Un médecin sauvagement assassiné par son fils

Le juge d’instruction de la 4ème chambre du tribunal de Dar El Beida a ordonné hier dimanche le placement en détention provisoire d’un jeune homme qui répond au nom de « T. Adel » et âgé de 20 ans. Ce dernier, est accusé du meurtre avec préméditation de son père, « T. Hassan », un médecin retraité sexagénaire.

Les faits se sont déroulés le 28 mai 2025 vers 16h30 dans un appartement familial situé au quartier Zerhouni Mokhtar à Mohammedia (Les Bananiers, ndlr). Suite à un signalement, la police judiciaire de Bab Ezzouar s’est rendus sur place où ils ont découvert la victime gisant dans une mare de sang dans le couloir de l’appartement situé au 10ème étage.

La victime présentait plusieurs coups de couteau, dont le plus grave au niveau de la poitrine près du cœur, ainsi que six autres blessures à l’abdomen. Malgré l’intervention rapide des secours, le médecin retraité est décédé avant son arrivée à l’hôpital.

Les enquêteurs, en présence du procureur de la République, ont saisi l’arme du crime retrouvée dans l’appartement. Le suspect, qui semblait en état de choc, a été immédiatement interpellé sur place.

LG Algérie

L’enquête sociale révèle que le mis en cause n’avait pas d’antécédents de troubles du comportement et est issue d’une famille d’intellectuels (ses deux parents sont médecins). Aussi, il n’était pas connu pour consommation de drogues ou de psychotropes.

Lors de l’interrogatoire, l’accusé présentait des signes apparents de troubles mentaux. Son jeune frère, témoin direct des faits, a également été entendu comme témoin clé. Ce dernier, en état d’hystérie, avait alerté les voisins en criant depuis l’immeuble au moment des faits.

L’enquête se poursuit pour déterminer les circonstances exactes et les motivations de ce drame familial qui a profondément choqué le voisinage.

Un policier condamné à mort pour le meurtre sauvage d’un retraité

Le tribunal correctionnel de Dar El-Beida a condamné à mort un policier de 38 ans pour le meurtre particulièrement violent d’un marin retraité de 68 ans. Les faits se sont déroulés le 16 septembre 2024 dans le quartier Meissonier à Alger.

L’accusé, identifié comme « L.Islam », s’est rendu au domicile de la victime avec qui il entretenait une relation amicale depuis 5 ans. Après avoir partagé une cigarette de cannabis, il a poignardé la victime au cœur avec un couteau préalablement acheté, démontrant la préméditation de son acte. La victime, tentant de fuir vers le balcon, a été violemment agressée avant d’être précipitée dans le vide, s’écrasant sur une voiture en contrebas.

Lors du procès, l’accusé a modifié sa version initiale, prétextant une question d’honneur et accusant la victime de tentative d’agression sexuelle. Cependant, les témoignages des voisins, notamment celui de « N.Abdallah » qui a assisté à la scène, ainsi que les preuves matérielles, ont confirmé la nature préméditée du crime. Le ministère public a requis la peine capitale, soulignant le caractère particulièrement atroce de l’acte.

Les circonstances aggravantes incluent le fait que l’accusé, lui-même membre des forces de l’ordre, a observé sa victime mourante après s’être déguisé pour quitter les lieux du crime.