Un mariage blanc vire au drame : un Algérien accusé de viol en France

Un mariage blanc vire au drame : un Algérien accusé de viol en France

En France, les autorités ne badinent pas avec le mariage blanc, appelé aussi mariage de complaisance. Les faux conjoints risquent une peine de 5 ans de prison assortie d’une amende de 15 000 euros. Si l’infraction est commise en bande organisée, alors la peine de prison est portée à 10 ans, avec une amende de 750 000 euros. Mais outre les sanctions des autorités, les mariages blancs peuvent parfois être un prélude à de graves dérapages.

Ce fut une malheureuse journée, pour ce ressortissant Algérien âgé de 29 ans, que celle où il avait osé s’en prendre à une citoyenne Française en plein rue, ce qui avait poussé les passants à appeler la police. Le ressortissant Algérien a été interpellé puis accusé de «viols et violences contre une personne afin de la contraindre à conclure un mariage».

Un mariage blanc transformé en un mariage forcé

Le ressortissant Algérien a été écroué dimanche dernier, le 13 juin 2021, rapportent plusieurs media Français, dont l’AFP. Son histoire avec la jeune fille française remonte au jour ou tous les deux ont pris rendez-vous ensemble avec un officier d’état civil du Puy-en-Velay afin de valider une union relevant du mariage blanc.

En effet, le mis en cause avait proposé à « sa compagne », une somme de 15 000 euros afin qu’elle accepte de l’épouser pour qu’il obtienne la nationalité française. Cette union allait permettre au ressortissant Algérien d’être naturalisé français et de sortir de la situation irrégulière dans la quelle il se trouvait.

Ceci dit, la femme a fini par tomber enceinte, et elle avait décidé de subir une interruption volontaire de grossesse, ce qui n’était pas du gout de « son conjoint » qui a eu la mauvaise idée de s’en prendre à elle en plein rue. Au commissariat la jeune femme avoue que l’accusé l’a à plusieurs reprises violée. Cette union relevait donc, selon la victime, du mariage forcé plus que du mariage blanc. Le mis en cause se trouve encore actuellement en détention provisoire.