Un marché de voitures prochainement à Oran, Qui éradiquera les marchés illégaux ?

Un marché de voitures prochainement à Oran, Qui éradiquera les marchés illégaux ?

Après celui de Ben Fréha, qui rend bien des services aussi bien au citoyens qu’à la commune, un autre marché légal de voitures d’occasion ouvrira très prochainement du côté d’El Karma, selon des sources crédibles.

C’est là une information qui sera certainement accueillie à bras ouverts par les habitants d’El Bahia et des wilayas Ouest limitrophes mais surtout ceux des quartiers d’Oran à l’instar d’El Makarri, les Castors ou encore l’Hippodrome, qui subissent depuis des années les désagréments induits par l’implantation des marchés «sauvages et illégaux» de voitures à proximité de leur lieux d’habitation.

En effet, depuis la fermeture, en 1998, du marché hebdomadaire de voitures d’El Hamri, pour cause de non-respect des lois en vigueur, plusieurs quartiers de la capitale de l’Ouest ont eu à subir l’installation sporadique de marchés de voitures d’occasions, au demeurant largement dominés par des courtiers dont certains sont carrément issus de la petite délinquance.

Ces derniers, nourris à la culture de l’illicite, outre le fait d’imposer leur jargon ordurier aux riverains, ont fini par «coloniser» les espaces publics, comme cela est notamment le cas des cités d’habitation proches du marché Michelet où les habitants ont dû baliser la rue pour empêcher les acheteurs potentiels et les vendeurs de squatter leur espace vital.

Le fait que ce soit les habitants qui prennent eux-mêmes ce genre d’initiatives pour défendre l’espace public, en dit long sur la permissivité des services censés combattre ce phénomène.

D’aucuns diront à ce propos que le phénomène de la prolifération des marchés illicites de véhicules, dont les «animateurs» sont de jeunes courtiers, des fier-à-bras prêts à en découdre avec n’importe quelle autorité, s’est solidement ancré dans le paysage urbanistique de la capitale de l’Ouest, au point qu’aucun wali, ni aucun chef de sûreté n’a été capable d’en venir à bout.

Pour la petite histoire, les Oranais ont constaté, il y a près d’une année, l’émergence d’un marché de voitures dont les «promoteurs» ont décidé de le dédier aux bolides et aux grosses cylindrées. Son implantation non loin de l’hôtel Sheraton, un lieu chic, renseigne également sur la puissance des parties qui tirent profit de ce marché juteux qu’est celui des véhicules d’occasion.

R.L