Après avoir rallié les camps de Daech, deux individus originaires de Baraki (Alger) se seraient employés à recruter des femmes et des mineurs grâce à d’anciens terroristes de la région.
L’affaire examinée par le tribunal criminel d’Alger concerne quatre individus accusés de tentative de rejoindre un groupe terroriste actif à l’étranger, dont deux se trouvant en Syrie.
Et ce après que les services de sécurité ont eu des informations concernant le dénommé « B. W » qui a quitté le pays pour l’Irak en juin 2015, après avoir reçu chez lui et plusieurs fois des personnes suspectes.
Dans le cadre des investigations menées par la police judiciaire, le père de l’accusé a été auditionné, indiquant que son fils avait posté via le net une photo -prise en Irak- tenant une arme de type kalachnikov aux côtés de deux personnes. Il s’agit d’un individu surnommé « El Cheikh », repris de justice impliqué dans une affaire liée au terrorisme en 1994 et « Ch. Ahmed », alias « Iblis », repris de justice lui-aussi et impliqué dans une affaire en 2009 liée à la sécurité publique.
Le témoin a révélé par ailleurs que « Ch. Meriem », sa belle-fille aurait informé son petit-fils de 14 ans d’avoir tissé des contacts avec son époux et qu’elle envisage de rejoindre le groupe Daech en Irak.
Ce garçonnet a également été auditionné par le juge et a affirmé avoir été sollicité par son oncle maternel– à maintes reprises- de trouver des enfants du même âge que lui pour recevoir un entraînement dans les sports de combat et de s’inspirer des enfants de la Syrie.
Notons que les deux prévenus arrêtés ont nié tout lien avec « B.W » et « Ch.A », sachant que le premier n’est que marchand de légumes au marché municipal de Baraki.
Des verdicts allant de l’acquittement à une peine de 20 ans de réclusion criminelle ont été rendus par contumace.