La ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit, a annoncé, lundi à Alger, l’adoption du système du livre « unique » en 2015 pour les trois premières années du cycle primaire.
La ministre qui intervenait lors d’une conférence de presse, a affirmé que son secteur avait approuvé, en application des recommandations des différents acteurs, experts et pédagogues, l’adoption d’un livre unique à partir de la prochaine année scolaire, dans le cadre d’une démarche visant à alléger le contenu des programmes scolaires et, partant, le poids du cartable.
Le nombre de livres destinés aux trois premières années du cycle primaire sera revu à la baisse, a annoncé la ministre.
En réponse à une question sur des informations relayées par certains titres concernant la hausse des prix du livre scolaire, Mme Benghebrit a souligné que « contrairement à ce qui est rapporté, les prix du livre scolaire ont baissé ».
L’Office national du livre scolaire a assuré au titre de la nouvelle année scolaire, plus de 59 millions de livres, tous cycles confondus.
Au volet volume horaire, Mme Benghebrit a indiqué que ce dossier « sera prochainement examiné et nous tenterons de définir les mesures à prendre pour nous conformer aux normes internationales en vigueur, à savoir 32 semaines scolaires par an ».
« Cependant, cette mesure n’est pas applicable cette année, mais l’année prochaine », a-t-elle toutefois précisé.
A une question sur l’approche par compétences, Mme Benghebrit a indiqué qu’une telle approche « est indispensable et importante » si l’Algérie aspire à s’adapter aux changements opérés dans le domaine de l’éducation et de l’enseignement, y compris en termes de recherches.
L’approche doit reposer sur 5 critères, à savoir la lecture, l’écriture, le calcul, les technologies de l’information et de la communication et les langues étrangères, a-t-elle estimé soulignant que l’approche par compétences « permet d’améliorer le niveau d’enseignement ».
« Il est temps de renoncer au parcoeurisme et d’opter pour la formation et les connaissances dans l’enseignement des élèves, en tenant compte des besoins de l’enfant d’acquérir diverses connaissances », a conclu la ministre.