Pour bien mener le procès concernant l’affaire d’un marin-pêcheur demeurant dans la wilaya de Tipasa, en détention depuis 2013 car soupçonné avoir assassiné sa femme à coups de machette, le président de la cour de Blida n’a pas hésité à utiliser les technologies modernes de la communication. Il a ordonné l’installation d’une caméra à l’intérieur de la salle d’audience de la cour et une autre dans l’enceinte de l’établissement pénitentiaire de Berrouaghia. Il a ainsi communiqué et recueilli le témoignage du détenu par le truchement de Skype. Le témoin a répondu aux questions du président de la cour comme s’il était présent dans la salle d’audience.
Cette nouvelle méthode d’audition de témoins ou d’inculpés à distance, introduite dans le déroulement des procès, entre dans le cadre de la modernisation de la justice et de la facilitation des procédures, nous explique-t-on. Être l’objet d’une procédure
inédite dans l’histoire de la justice algérienne n’a pas influé sur le verdict rendu dans son affaire. L’inculpé a été condamné à 20 ans de prison ferme.
