La Casbah se bat pour son existence, pour son histoire et surtout pour l’originalité de son urbanisme qui la distingue des autres cités du Maghreb et lui a valu son inscription en 1992 au patrimoine universel.
Un patrimoine que la wilaya d’Alger a toutefois repris en main depuis 2004 avec une série d’actions d’urgence et de restauration. Cependant, tous ces engagements ont été voués à l’échec, d’autant plus que le joyau de la ville d’Alger est aujourd’hui délaissé, voire livré à son triste sort. Certes, un programme vital est en train de voir le jour concernant la prise en charge et le revêtement de la Casbah, mais l’exécution de ce programme risque d’arriver en retard, car en face, les murs de la Casbah ne tiennent plus et risquent l’effondrement à tout moment. Un risque majeur qui menace la Casbah et ses habitants auquel viennent se greffer d’autres problèmes, liés à la détérioration de l’environnement au manque d’hygiène, à l’insalubrité ainsi qu’à l’insécurité.
S.L.