La ministre de la Culture Khalida Toumi a refusé hier de répondre à la polémique entamée par la presse égyptienne concernant des propos tenus durant les années 1990 alors qu’elle était dans l’opposition et dans le Front contre le terrorisme qui frappait l’Algérie.
En effet, interrogée par la presse sur les accusations portées par le quotidien égyptien Al-Mashad, qui citant des passages dans le livre publié Khalida Toumi intitulé “Une Algérienne debout ” notamment le volet relatif à la religion musulmane, elle a précisé que le contexte de l’époque était caractérisé par la subversion terroriste tout en soutenant qu’elle avait affirmé que prier n’est pas forcément en faisant les mouvements que les islamistes exigeaient comme conduite à tenir.
Elle s’est défendue en s’interrogeant pourquoi c’est maintenant qu’on fait sortir cette polémique en expliquant que les marocains l’avaient déjà fait pour mon soutien à la cause sahraouie.
Dans le même livre elle affirmait que “la prière n’est pas demandée” et que personne ne trouverait dans le Coran des versets précisant le moment et le nombre de prières.
Toujours selon le même journal, pour la ministre algérienne, le fait de mettre son visage à terre serait “humiliant pour l’humanité” inventé par les bédouins de l’Arabie Saoudite”.
Mme Toumi affirmerait faire sa prière contrairement à la façon musulmane, mais à la façon du yoga. Pour ce qui est du pèlerinage, Khalida Toumi jugerait que “c’est une véritable perte d’argent “, de l’argent qui pourrait être utilisé pour”bâtir des salles de cinéma”.
Pour madame Toumi, il faudrait se référer au contexte de l’époque qui était marqué par une situation de guerre totale d’extermination du peuple algérien.
Il est vrai qu’il y a lieu , au delà des propos de madame Toumi, de s’interroger sur les véritables motivations de ce journal égyptien, qui rapporte des propos datant de… 20 ans.
