Un jeune algérien accusé de trahison pour avoir divulgué des renseignements sur Kadhafi à la Suisse !

Un jeune algérien accusé de trahison pour avoir divulgué des renseignements sur Kadhafi à la Suisse !

Un jeune de 34 ans ayant résidé quelques années en Libye a été accusé de trahison d’Etat en collaborant avec un Etat étranger d’une manière à nuire aux intérêts militaires et économiques de l’Algérie. La cour d’Alger a transféré dossier de l’accusé, « Mourad » au tribunal pénal qui l’a programmé pour la session pénale prochaine.

Nous avons pu savoir à travers les documents de cette affaire dont nous avons pu obtenir une partie des copies, que Mourad, âgé de 34ans, a travaillé à l’ambassade de Suisse à Alger pendant un mois, en 2010, après son retour de Libye où il a résidé pendant plusieurs années. L’accusé a choisi l’ambassade de Suisse à Alger, en particulier, étant intéressé par l’histoire qu’a vécue Hannibal, fils de Mouammar Kadhafi dans ce pays (la Suisse), où il a été arrêté pour son mauvais comportement. Mourad a révélé aux enquêteurs du DRS, département de renseignement et de sécurité, qu’il a été torturé par Hannibal Kadhafi personnellement, lorsqu’il travaillait dans un centre de repos appartenant à Hannibal en Libye en 2008.

Dans leur PV d’enquête, le DRS a rapporté que la personne concernée (Mourad) déclare avoir voulu ternir l’image de la Libye et de la famille de Kadhafi, en se rendant à l’ambassade de Suisse à Alger, pour raconter à ses responsables des détails sur la volonté d’Hannibal de se venger des suisses. Mourad est accusé par la justice algérienne de s’être rendu à l’ambassade d’un pays étranger pour leur fournir des renseignements sur des étrangers dans un autre pays qui est la Libye, au lieu de se rendre aux services de sécurité algériens.

Ce comportement a été qualifié par la justice de « collaboration avec des étrangers portant préjudice aux intérêts militaire, diplomatique et économique de l’Algérie ». Il a été condamné en vertu de l’article 71, alinéa 3 du code pénal qui stipule que tout algérien donnant des renseignements à des agents d’un pays étranger, portant ainsi préjudice à l’Algérie sur les plans diplomatique, militaires et économique, est passible d’une peine de 10 à 20 ans de prison.