Mercredi, le tribunal correctionnel de Rodez (Aveyron) en France, statuera sur le sort de l’islamiste Saïd Arif. Ce ressortissant algérien âgé de 46 ans avait été condamné à Paris en 2007 pour son appartenance à un réseau accusé d’avoir fomenté des attentats en 2001-2002, notamment dans le nord de la France.
Sa peine de dix ans de prison était assortie d’une interdiction totale du territoire français et il aurait dû être expulsé vers l’Algérie à sa libération en décembre 2011. Sauf que son avocat avait plaidé et obtenu gain de cause devant la cour européenne des droits de l’homme.
Après s’être soustrait à son assignation à résidence à Millau et enfui en Suède, il vient de retourner en prison. Il a été incarcéré à la maison d’arrêt de Toulouse, conformément aux demandes du substitut du procureur Yves Gallégo, en raison notamment des forts risques de non-présentation.